L’année 2025 confirme la place de Hoka comme l’une des marques les plus influentes dans le monde du running. De la route aux sentiers d’ultra-trail, les chaussures Hoka se sont imposées comme un choix incontournable pour de nombreux coureurs. Leur secret ? Un amorti maximal qui préserve les jambes, sans sacrifier la légèreté ni la performance. Autrefois pionnière du « maximalisme » face à la tendance minimaliste, Hoka a réussi à convertir les coureurs du monde entier à ses semelles épaisses et à ses technologies innovantes.
Dans cet article, nous passons en revue les meilleures chaussures running Hoka de 2025, classées en trois catégories clés : route & entraînement, marathon & performance, trail & ultra-trail. Pour chaque modèle, vous découvrirez ses caractéristiques principales, mon avis personnel (ton accessible mais expert), ainsi que ses points forts et points faibles. Que vous cherchiez la chaussure idéale pour vos footings quotidiens, pour battre votre record sur marathon, ou pour vous lancer sur un ultra-trail, suivez le guide : Hoka a forcément le modèle qu’il vous faut cette année.
La marque Hoka : amorti maximal, légèreté, performance
Fondée en 2009 par deux traileurs français, Hoka One One (devenue simplement Hoka) a bousculé l’industrie de la chaussure de course à pied. À contre-courant de la mode minimaliste de l’époque, Hoka a misé sur des semelles surdimensionnées offrant un amorti hors norme. Ce pari audacieux a rapidement séduit les ultramarathoniens en quête de protection, avant de conquérir le grand public. Les chaussures Hoka sont reconnaissables entre toutes grâce à leur épaisse semelle intermédiaire et à leur forme rocker (semelle incurvée) qui favorise un déroulé fluide de la foulée.
En 2025, Hoka s’est imposée comme un acteur majeur du marché, plébiscitée pour son confort et sa technologie. La marque propose désormais une gamme complète couvrant tous les besoins des coureurs : modèles routiers ultra-cushion pour l’entraînement, chaussures à plaque carbone pour la compétition sur route, et une panoplie de chaussures de trail capables d’affronter les terrains les plus techniques. Hoka continue d’innover avec de nouvelles mousses plus légères et rebondissantes (PEBA, EVA supercritique) et en affinant le design de ses chaussures pour améliorer la stabilité et la durabilité sans alourdir l’ensemble. Grâce à ce positionnement unique axé sur l’amorti maximal et la performance, Hoka est devenue en 2025 une référence incontournable, des coureurs du dimanche aux athlètes professionnels.
Tableau comparatif : Top 10 des chaussures Hoka en 2025
Modèle | Catégorie | Amorti | Terrain/Distance | Poids (approx.) | Usage Recommandé | Prix |
---|---|---|---|---|---|---|
Clifton 9 | Route & entraînement | Élevé, moelleux | Footings quotidiens, sorties longues | ~250 g | – Footing à allure modérée – Idéale pour coureur neutre recherchant confort | Voir le meilleur prix |
Bondi 9 | Route & entraînement | Maximal | Sorties lentes, récupération | ~280 g | – Pour coureurs lourds ou besoin d’ultra-amorti – Sorties de récupération, marches sportives | Voir le meilleur prix |
Arahi 7 | Route & stabilité | Élevé mais ferme | Footings quotidiens (coureur pronateur) | ~260 g | – Contrôle de la pronation (système J-Frame) – Bons volumes de KM à rythme régulier | Voir le meilleur prix |
Mach 6 | Route & perf. (sans plaque) | Modéré & réactif | Fractionnés, tempo runs, semi-marathon | ~220 g | – Séances rapides – Coureurs à la recherche de réactivité – Bon compromis confort/vitesse | Voir le meilleur prix |
Rincon 4 | Route & perf. (budget) | Modéré/assez ferme | 10 km à semi, sorties tempo | ~210 g | – Poids plume, bon ratio performance/prix – Entraînement rapide ou course courte | Voir le meilleur prix |
Cielo X1 2.0 | Route & marathon (carbone) | Élevé & explosif | Marathon, semi & compétitions | ~230 g | – Jour de course (gain chronométrique) – Athlètes recherchant le meilleur retour d’énergie | Voir le meilleur prix |
Speedgoat 6 | Trail & ultra-technique | Maximal | Montagne, terrains difficiles, ultras | ~300 g | – Ultra-trail engagé, besoin d’accroche Vibram – Hauteur de semelle, grande protection | Voir le meilleur prix |
Challenger 7 | Trail & route mixte | Élevé & polyvalent | Trail modéré, chemins, bitume occasionnel | ~280 g | – Chaussure multi-usages (door-to-trail) – (Challenger 8 annoncée pour avril 2025) | Voir le meilleur prix |
Torrent 4 | Trail agile, distances moy. | Moyen & réactif | Trail court à marathon, terrains secs | ~260 g | – Léger & dynamique pour allures soutenues – Précis, bon ressenti du sol | Voir le meilleur prix |
Tecton X 3 | Trail & ultra-perf. (carbone) | Élevé & propulsif | Ultra-trail roulant, compétitions | ~280-290 g | – Coureurs expérimentés cherchant un boost carbone en trail – Idéale terrains peu techniques sur longues distances | Voir le meilleur prix |
Chaussures Hoka Route & Entraînement
Pour vos sorties sur route et vos footings d’entraînement, Hoka offre plusieurs modèles alliant confort, amorti et fiabilité. Que vous recherchiez une sensation de moelleux pour vos longues distances ou un soutien supplémentaire pour corriger votre foulée, la gamme route 2025 de Hoka a de quoi vous satisfaire.
Hoka Clifton 9
La Clifton 9 est le modèle emblématique de Hoka pour un entraînement quotidien polyvalent. Cette chaussure neutre offre un amorti généreux tout en restant étonnamment légère pour sa catégorie. La semelle intermédiaire épaisse en EVA procure une sensation de douceur à chaque foulée, idéale pour encaisser les kilomètres en protégeant vos articulations. Par rapport à la version précédente, la Clifton 9 gagne en dynamisme grâce à une mousse légèrement plus réactive et à quelques grammes en moins sur la balance. Son drop modéré (environ 5 mm) et son profil incurvé Meta-Rocker facilitent un déroulé tout en souplesse du talon aux orteils.
Mon avis : J’ai adopté la Clifton 9 pour mes sorties longues et mes footings de récupération. Dès les premiers kilomètres, j’ai apprécié son confort moelleux qui ménage mes genoux et mes chevilles quand j’accumule la fatigue. Le chaussant est bien rembourré, ce qui procure un sentiment de sécurité et de maintien du pied, même si j’ai dû lacer un peu ajusté au début à cause d’une légère coupe serrée. Sur route, la transition talon-pointe est fluide : on sent le rocker qui aide à avancer sans effort. Ce n’est clairement pas la chaussure la plus nerveuse pour faire des fractions rapides, mais elle peut tout de même tenir un rythme un peu soutenu occasionnellement sans sembler à la traîne. Après plus de 300 km, l’usure de la semelle est minimale, preuve d’une bonne durabilité. (À noter : la Clifton 10 est annoncée pour avril 2025 – avec possiblement encore plus d’amorti – mais en attendant, la Clifton 9 reste une valeur sûre que je continue d’utiliser avec plaisir.)
Points forts :
- Amorti ultra-confortable qui préserve les jambes sur les longues distances.
- Modèle plus léger et dynamique qu’auparavant, ce qui la rend un peu plus polyvalente (peut supporter des allures modérées).
- Grande polyvalence : parfaite pour les footings tranquilles, les sorties longues et la récupération.
- Confort du chaussant excellent avec un maintien du pied sûr et une tige bien rembourrée.
- Bonne durabilité de la semelle extérieure, même avec de la mousse exposée (traction correcte y compris sur chemins propres).
Points faibles :
- Manque de réactivité pour les séances vraiment rapides (elle atteint ses limites en fractionné intense).
- Coupe un peu étroite au médio-pied : peut gêner les pieds larges ou hauts.
- Ventilation de l’empeigne moyenne, pouvant tenir chaud en été.
- Son profil maximaliste peut déplaire à ceux qui préfèrent sentir le sol ou avoir une foulée plus naturelle.
Hoka Bondi 9
La Bondi 9 est la reine du confort chez Hoka, représentant le summum de l’amorti maximal sur route. C’est la chaussure la plus amortie de la gamme, conçue pour absorber un maximum d’impact à chaque foulée. Sur cette nouvelle version, Hoka introduit une mousse EVA “supercritique” encore plus légère et rebondissante, ce qui donne au modèle un peu plus de dynamisme sans renier son moelleux légendaire. La semelle est massive et offre une base large, gage de stabilité à l’atterrissage, et le rocker accentué aide à basculer vers l’avant malgré la hauteur de semelle. Le mesh (tige) adopte une construction en maille technique confortable et respirante, et Hoka propose même la Bondi 9 en plusieurs largeurs pour s’adapter à toutes les morphologies de pied.
Mon avis : J’ai été impressionné par l’évolution de la Bondi 9. Ayant utilisé la Bondi 8 pour des footings de récupération, j’ai tout de suite senti la différence : la Bondi 9 conserve ce côté “coussin moelleux” sous le pied, mais avec un peu plus de peps. Sur mes sorties lentes, c’est un véritable plaisir de sentir cette épaisse couche d’amorti, comme si chaque foulée était amortie par un nuage. C’est la chaussure que je chausse les lendemains de séances difficiles ou quand je veux simplement courir en mode détente sans me soucier du chrono. Par contre, je la réserve vraiment aux allures lentes : dès qu’il faut accélérer, son poids et son souple amorti la rendent moins à l’aise et on sent qu’elle n’a pas été faite pour ça. La nouvelle tige en maille apporte un meilleur maintien du pied que la version précédente, sans point de friction, et mes pieds larges y trouvent leur compte (la toe box est suffisamment spacieuse). En somme, la Bondi 9 excelle dans son domaine : le confort longue distance et la protection maximale.
Points forts :
- Amorti maximal exceptionnel qui absorbe les chocs comme aucune autre (idéale pour ménager son corps).
- Nouvelle mousse plus rebondissante qu’auparavant, évitant l’effet trop plat des vieilles Bondi – le déroulé est plus vif.
- Parfaite pour les sorties de récupération, les footings lents, la marche sportive, et les coureurs lourds cherchant de la protection.
- Tige en maille confortable et améliorée, offrant un bon maintien du pied sans points de pression (existe en large pour les pieds forts).
- Malgré la semelle très épaisse, la stabilité est bonne grâce à la base élargie ; la chaussure reste sûre y compris en fin de longue sortie quand la fatigue arrive.
Points faibles :
- Poids conséquent : même allégée par rapport à la Bondi 8, elle demeure lourde par rapport à d’autres modèles (on le sent si on cherche à accélérer).
- Manque de polyvalence : usage quasiment exclusif aux allures lentes et moyennes, peu adaptée au fractionné ou aux changements de rythme.
- Prix élevé des chaussures maximalistes (Hoka positionne la Bondi parmi ses modèles premium).
- Sensations peu “naturelles” : l’épaisseur et la douceur filtrent tellement le sol que cela peut dérouter les coureurs habitués à plus de fermeté ou de dynamisme.
Hoka Arahi 7
L’Arahi 7 est le modèle de stabilité phare de Hoka, pensé pour les coureurs ayant besoin de soutien pour corriger une pronation excessive. À première vue, elle ressemble à une Hoka classique avec sa semelle épaisse, mais elle intègre la technologie J-Frame™ de la marque : un renfort en mousse plus dense qui forme un « cadre » en soutien le long de la semelle interne, guidant le pied et évitant qu’il ne s’effondre vers l’intérieur. Ce dispositif apporte de la stabilité sans recourir à une barre rigide traditionnelle, d’où une sensation de soutien assez naturelle. L’Arahi 7 offre un amorti confortable (un peu moins moelleux que la Bondi ou la Clifton, pour plus de fermeté et de contrôle) et reste relativement légère pour une chaussure de stabilité. Sa tige a été affinée dans cette version 7, avec un mesh plus respirant et un talon bien structuré pour verrouiller le pied.
Mon avis : En tant que coureur universel (foulée neutre), je ne porte l’Arahi qu’occasionnellement, mais j’ai voulu la tester pour sentir la différence. Et effectivement, on sent le soutien dès qu’on enfile la chaussure : la plateforme est large, on se sent sur un rail. Lors de mes essais, j’ai trouvé la foulée très guidée, sans pour autant que ce soit intrusif – Hoka a réussi à éviter la sensation rigide qu’on retrouve dans certaines chaussures de stabilité d’ancienne génération. Sur un footing d’une heure, l’amorti m’a paru suffisant bien qu’un peu plus ferme que ma Clifton : c’est volontaire pour la stabilité, mais du coup le confort est un peu moins « peluche » sous le pied. J’ai aussi noté que l’avant-pied est plus structuré, probablement à cause du J-Frame qui remonte un peu : cela donne une sensation de contrôle en phase d’appui, on hésite moins. En revanche, pour les coureurs qui n’ont pas besoin de stabilité, cette Arahi peut sembler inutilement ferme et moins fun à courir. Mais pour un pronateur modéré à la recherche d’une Hoka qui garde le style maison (légèreté, amorti) tout en sécurisant la foulée, l’Arahi 7 est un excellent choix. Elle conviendra très bien pour l’entraînement au quotidien, du footing à la sortie longue, en apportant cette dose de confiance supplémentaire à chaque pas.
Points forts :
- Stabilité efficace et discrète : la technologie J-Frame corrige la pronation sans rigidité excessive.
- Amorti confortable et suffisamment ferme pour un bon contrôle (compromis bien dosé entre soutien et cushioning).
- Poids contenu pour une chaussure de stabilité (elle reste légère aux pieds, ce qui est appréciable sur les longues distances).
- Large base de semelle procurant un excellent appui, y compris sur terrains un peu irréguliers (chemins, routes cabossées).
- Qualité de fabrication et durabilité au rendez-vous (renforts aux bons endroits, semelle qui s’use lentement malgré le guidage).
Points faibles :
- Moins douillette que les modèles neutres équivalents (Clifton) : les coureurs cherchant un moelleux maximal pourraient la trouver un peu ferme.
- Pas conçue pour la performance pure : son extra de stabilité la rend un peu moins nerveuse pour les allures rapides ou les sprints.
- Le fit est ajusté pour bien maintenir le pied : attention si vous avez le pied large, ça peut serrer surtout au médio-pied.
- Choix spécialisé : inutile si vous n’avez pas de problème de pronation à corriger (auquel cas une Clifton ou Bondi, plus souple, sera plus agréable).
Chaussures Hoka Marathon & Performance
Quand il s’agit de battre des records sur route ou de repousser ses limites à l’entraînement, Hoka propose des chaussures plus légères et dynamiques, taillées pour la performance. En 2025, la marque aligne aussi bien des modèles « entraînement rapide » sans plaque que des véritables supershoes à plaque carbone pour les jours de course. Voici notre sélection des meilleures Hoka pour le marathon et la vitesse.
Hoka Mach 6
La Mach 6 s’impose comme la chaussure d’entraînement rapide et de tempo runs chez Hoka. Ce modèle est conçu pour offrir un excellent compromis entre amorti et réactivité, le tout dans un poids plume. Avec sa semelle intermédiaire en EVA supercritique (une mousse EVA ultralégère injectée d’air), la Mach 6 propose une foulée plus dynamique que les modèles d’entraînement classiques. Son stack (hauteur de semelle) est un peu moins élevé que celui d’une Clifton, ce qui la rend plus directe et stable à vitesse élevée. Le profil Meta-Rocker est bien présent pour faciliter la transition, mais on note aussi une semelle extérieure quasiment pleine (beaucoup de contact au sol) qui donne de l’accroche et de la stabilité lors des accélérations. L’empeigne adopte un mesh technique épuré, assez ajusté au pied pour un maintien sécurisé quand on augmente le rythme.
Mon avis : J’apprécie énormément la Mach 6 lors de mes séances rapides. Dès la première sortie, j’ai été bluffé par sa légèreté : on a presque l’impression de courir pieds nus tant elle sait se faire oublier, tout en offrant un amorti suffisant pour ne pas avoir mal aux jambes le lendemain. Sur des fractionnés ou des tempos, elle répond très bien – le chaussant serré maintient le pied, la semelle renvoie une petite dose d’énergie à chaque poussée, ce qui donne envie de maintenir l’allure. J’ai même osé la porter sur une sortie longue de 20 km à rythme modéré : elle s’en est bien sortie, même si vers la fin j’aurais apprécié un peu plus de coussin pour le confort. Clairement, la Mach 6 est ma paire « plaisir » quand je veux me sentir rapide à l’entraînement sans pour autant sacrifier tout l’amorti. Autre point positif : son prix reste raisonnable pour la qualité offerte, ce qui la rend plus accessible que les modèles à plaque carbone. Si je devais émettre un bémol, ce serait son drop de 5 mm (plus bas que la Clifton, par exemple) – personnellement je m’y sens bien, mais certains coureurs habitués à plus de drop pourraient mettre quelques sorties à s’y faire. Globalement, c’est une de mes Hoka favorites en 2025 pour allier travail de vitesse et confort.
Points forts :
- Poids plume (~220 g en pointure standard) : on gagne en agilité et en sensation de liberté en courant.
- Excellente réactivité pour une chaussure sans plaque : la mousse supercritique offre un retour d’énergie appréciable.
- Polyvalente entraînement : idéale pour les fractionnés, séances tempo, et peut servir sur des footings légers (coureurs légers ou bien entraînés).
- Confort bien présent malgré le focus performance : amorti suffisant pour ne pas taper, et upper respirant qui évite la surchauffe.
- Tarif plus accessible qu’une chaussure de compétition à carbone, pour une qualité quasi équivalente sur les distances courtes à semi.
Points faibles :
- Amorti moins généreux que les modèles max-cushion (Clifton/Bondi) – sur marathon ou très long footing, certains pourraient la trouver limite en confort.
- Le dynamisme a un plafond sans plaque : pour un vrai effet turbo sur marathon, la Mach 6 ne remplace pas une chaussure carbone comme la Cielo X1 2.0.
- Drop de 5 mm pouvant déconcerter les habitués des drops de 8-10 mm (léger temps d’adaptation possible selon votre foulée).
- Usage avant tout entraînement : pour la compétition pure, on pourra préférer un modèle plus racé (même si elle peut tout à fait vous emmener sur un 10 km ou semi avec de bonnes performances).
Hoka Rincon 4
La Rincon 4 continue la tradition de la série Rincon : offrir le meilleur ratio amorti/poids du segment, à un prix abordable. C’est une chaussure qui se positionne comme une entraînement polyvalente orientée vitesse. Avec son profil fin et sa légèreté remarquable (environ 200-220 g), la Rincon 4 est souvent qualifiée de “semi-plate” tant elle peut servir pour des courses. Sa semelle intermédiaire en EVA est légèrement plus ferme que sur d’autres Hoka, ce qui la rend plus nerveuse et réactive, tout en conservant assez de mousse pour encaisser un semi-marathon par exemple. Pour cette 4ème version, Hoka a amélioré la stabilité en élargissant un poil la base et en ajustant la mousse pour qu’elle s’écrase moins latéralement, ce qui sécurise la foulée. Le mesh est minimaliste, très aéré, et la semelle extérieure ne comporte que quelques renforts en caoutchouc aux zones clés (talon, métatarse) – le reste étant de la mousse exposée pour gagner du poids.
Mon avis : La Rincon 4 m’a agréablement surpris par sa polyvalence. Je l’utilise aussi bien pour des footings modérés que pour des sorties tempo. Son grand atout, c’est qu’on retrouve une bonne partie des sensations d’une chaussure de compétition (légèreté, répondant) sans le coût souvent élevé qui va avec. Pour un 10 km sur route par exemple, si on n’a pas accès à une paire carbone, la Rincon fait très bien l’affaire. Sur mes footings, je la trouve assez confortable, même si on sent tout de suite qu’elle est plus fermement amortie qu’une Clifton : le ressenti du sol est plus présent. Au fil des kilomètres, j’ai noté un tassement un peu plus rapide de la mousse qu’avec mes autres Hoka, et la semelle externe montre déjà des zones lisses après 200 km, signe que la durabilité n’est pas son point fort. Mais je m’y attendais un peu : la Rincon est connue pour sacrifier de la robustesse au profit du poids léger. Personnellement, j’accepte cet échange, vu le plaisir que j’ai à courir avec quand je veux aller un peu plus vite. Elle est aussi super pour alterner course et marche en montagne sur terrain roulant, car sa semelle accroche correctement sur chemin sec. En somme, un excellent rapport performance/prix, à condition de ne pas en faire sa seule paire pour tous les jours si on veut qu’elle dure.
Points forts :
- Légèreté et sensations “racées” : on court vite sans effort avec, grâce à un poids minime et une construction épurée.
- Amorti honnête pour le poids : la chaussure reste confortable jusqu’à des distances moyennes (semi-marathon) pour un coureur de gabarit moyen.
- Prix généralement abordable : la Rincon est souvent moins chère que la Clifton ou Mach, ce qui en fait un choix malin pour un budget serré.
- Tige ultra respirante et séchage rapide, parfait pour l’été ou les climats chauds.
- Transition rapide grâce au rocker Hoka : on retrouve le déroulé fluide signature de la marque, en version allégée.
Points faibles :
- Durabilité en retrait : la semelle extérieure très partielle s’use vite, et la mousse perd de son ressort plus rapidement que sur des modèles premium.
- Maintien du pied moins structuré (chausson fin) – à haute vitesse dans les virages, le pied peut légèrement glisser si on ne lace pas bien serré.
- Moins d’amorti et de stabilité : à éviter pour les coureurs lourds ou les très longues sorties, où elle montrera ses limites de protection.
- Usage spécifique : excellente pour l’entraînement rapide ou la compétition amateur, un peu moins agréable pour les footings lents où l’on pourrait préférer plus de douceur sous le pied.
Hoka Cielo X1 2.0
La Cielo X1 2.0 est la nouvelle bombe de Hoka pour la compétition sur route en 2025. Il s’agit d’une super-shoe dotée d’une plaque en fibre de carbone sur toute la longueur et d’une semelle en mousse PEBA ultra-légère (un matériau très rebondissant qu’on retrouve dans les chaussures de marathon les plus rapides du marché). Avec une épaisseur de semelle maximale autorisée en compétition (on frôle les 40 mm au talon) et un poids contenu autour de 210 g, la Cielo X1 2.0 vise clairement la performance sur marathon et semi-marathon. Son design est agressif : un rocker très prononcé à l’avant qui donne l’impression d’être basculé vers l’avant, un talon biseauté pour des atterrissages doux, et une forme de semelle assez étroite pour gagner en poids (mais qui demande donc une bonne foulée). Hoka a travaillé le dynamisme : à chaque poussée, la combinaison mousse + plaque restitue un maximum d’énergie, propulsant le coureur vers l’avant.
Mon avis : Sur route, la Cielo X1 2.0 m’a bluffé. J’ai eu la sensation, dès les premières foulées rapides, d’être aidé dans ma course : le rebond de la mousse PEBA est vraiment notable, on sent une sorte de ressort sous le pied, et la plaque carbone rigidifie le tout pour renvoyer l’énergie en avant. Sur un tempo proche de l’allure semi-marathon, j’ai littéralement eu l’impression que la chaussure me tirait vers l’avant à chaque pas – c’est grisant ! J’ai testé la Cielo sur une séance de 10 km rapides et aussi sur une sortie plus calme : aux allures lentes (autour de 6 min/km pour moi), je dois admettre que la chaussure n’est pas très agréable, on ne la « déclenche » pas et du coup le rocker très incurvé donne une foulée un peu artificielle. En revanche, dès qu’on repasse sous les 5 min/km, tout s’harmonise et la magie opère. Côté confort, le chaussant est assez étroit et ajusté, clairement pensé pour la performance (pieds larges s’abstenir ou prendre une demi-pointure de plus). Sur la durabilité, difficile de juger sur le peu de kilomètres effectués, mais la semelle extérieure a pas mal de mousse exposée : mieux vaut éviter les chemins gravillonnés, sous peine de creuser la mousse. Clairement, la Cielo X1 2.0 est à réserver au jour de course ou aux entraînements spécifiques allure marathon. Pour ma part, c’est le modèle que je choisirai sans hésiter si je vise un record personnel sur marathon cette année. Le prix est élevé, mais comparable aux autres chaussures élites concurrentes, et justifié par les technologies embarquées.
Points forts :
- Dynamisme phénoménal : l’association de la mousse PEBA et de la plaque carbone offre un retour d’énergie maximal, idéal pour tenir une allure rapide sur 21 ou 42 km.
- Très légère pour une chaussure aussi amortie (autour de 230 g), ce qui réduit la fatigue en fin de course.
- Rocker avant agressif facilitant la bascule du pied : impression d’être constamment poussé vers l’avant à allure compétitive.
- Amorti haute performance qui protège bien sur marathon malgré l’attaque sur l’avant-pied encouragée (on finit moins cassé musculairement).
- Finitions premium et conception axée compétition (lacage efficace, col matelassé juste ce qu’il faut, design aérodynamique).
Points faibles :
- Inefficace à allure lente ou en jogging tranquille : la chaussure n’exprime son potentiel qu’à haute vitesse, sinon le déroulé paraît forcé.
- Stabilité un peu précaire à cause de la semelle étroite et haute (surtout au talon) – convient mieux aux foulées bien équilibrées/médianes qu’aux attaques talon prononcées.
- Durabilité limitée de la semelle extérieure : beaucoup de mousse à nu qui peut s’user vite, il faudra la ménager et éviter les entraînements quotidiens avec.
- Prix très élevé (comme toutes les chaussures de marathon haut de gamme), ce qui la réserve aux compétiteurs sérieux ou aux passionnés prêts à investir pour gagner quelques précieuses minutes.
Chaussures Hoka Trail & Ultra-trail
En trail running, Hoka a également bâti une solide réputation. Que ce soit pour avaler des kilomètres en ultra-endurance ou pour battre des records sur sentiers roulants, la gamme trail 2025 de Hoka propose des modèles phares alliant amorti, protection et accroche. Voici la sélection des meilleures chaussures Hoka pour le trail et l’ultra-trail cette année.
Hoka Speedgoat 6
La Speedgoat 6 est une légende du trail chez Hoka, souvent citée comme l’une des meilleures chaussures de trail toutes catégories confondues. Nommée d’après le célèbre ultra-traileur Karl « Speedgoat » Meltzer, elle est conçue pour exceller sur les terrains techniques et les longues distances. Cette sixième version apporte quelques ajustements fins par rapport à la Speedgoat 5 : un amorti encore un peu plus généreux (sans augmenter le poids, ce qui est un bel exploit), une semelle toujours équipée de crampons profonds en Vibram® Megagrip pour une traction imparable, et une empeigne retravaillée pour plus de durabilité et de respirabilité. La Speedgoat 6 offre une plateforme large et stable, ce qui rassure lors des passages rocailleux ou en devers, et intègre un pare-pierre efficace à l’avant pour protéger les orteils. Malgré son amorti maximal en trail, elle arrive à garder un poids raisonnable (autour de 300 g), la rendant utilisable du trail marathon jusqu’à l’ultra de 100 miles.
Mon avis : En terrain montagnard, je ne jure que par la Speedgoat. La version 6 ne fait pas exception : je l’ai embarquée sur des sentiers très escarpés dans les Alpes, et elle m’a apporté une confiance incroyable. L’accroche est tout simplement phénoménale – sur des pierriers instables, de la boue ou des racines humides, je n’ai quasiment jamais glissé. J’adore la stabilité de cette chaussure : malgré la hauteur de semelle importante, le pied est bien calé et la chaussure ne se tord pas à la moindre pierre, on peut réellement l’attaquer dans les descentes techniques sans crainte. En endurance, son amorti est un bonheur : sur une sortie de 6 heures, j’ai terminé avec les pieds nettement moins endoloris qu’avec des chaussures plus minimalistes que j’ai pu utiliser par le passé. Bien sûr, toute cette protection a un revers : sur des portions roulantes ou plates, la Speedgoat 6 n’est pas la plus vive. On le sent notamment si on doit faire un peu de route pour connecter des sentiers, elle paraît pataude comparée à une chaussure de route ou à un modèle trail plus léger. Mais ce n’est pas ce qu’on lui demande : elle est faite pour le trail pur et dur. Mention spéciale au confort intérieur : aucune ampoule à signaler, le chaussant est bien rembourré autour de la cheville et de la languette, ce qui évite les frottements sur les ultras. Pour moi, si vous devez choisir une chaussure Hoka pour du trail ultra ou technique en 2025, la Speedgoat 6 est un choix incontournable qui a fait ses preuves.
Points forts :
- Amorti maximal en trail : absorbe les chocs des descentes interminables et préserve la plante des pieds sur les cailloux pointus.
- Accroche exceptionnelle sur terrains techniques grâce à la semelle Vibram Megagrip et aux crampons de bonne profondeur.
- Grande stabilité pour une chaussure haute : la base élargie et la rigidité maîtrisée évitent les torsions, le pied reste en sécurité.
- Durabilité au rendez-vous : matériaux robustes, pare-pierres efficace, semelle externe résistante à l’abrasion (un point important pour une chaussure amenée sur des terrains hostiles).
- Confort sur longues distances : chaussant protecteur, bon maintien, et une respirabilité améliorée dans cette version 6 (pieds moins humides malgré l’effort prolongé).
Points faibles :
- Poids un peu élevé par rapport à des modèles plus « race » (on sent qu’elle est faite pour durer plus que pour sprinter, ce n’est pas un furet pour les relances).
- Manque de dynamisme sur portions roulantes : l’impression d’avoir un petit tank aux pieds quand le terrain ne justifie pas toute cette armure.
- Volume de la chaussure important : certains coureurs aux pieds fins peuvent la trouver un peu volumineuse, et il faut bien ajuster le laçage pour éviter que le pied ne bouge en descente.
- Peu adaptée à un usage mixte route/trail : elle peut dépanner sur quelques kilomètres de bitume, mais la semelle s’y use vite et le confort n’est pas optimal sur surface dure (vaut mieux opter pour la Challenger dans ce cas).
Hoka Challenger ATR 7
La Challenger ATR 7 est souvent décrite comme la “Clifton du trail”, tant elle se montre polyvalente sur différents terrains. ATR signifie « All Terrain », ce qui reflète bien son programme : c’est une chaussure capable de vous emmener du bitume jusqu’aux sentiers peu techniques en offrant une expérience agréable dans les deux cas. Sur cette 7ème mouture, Hoka a allégé la chaussure tout en conservant le même niveau d’amorti que la version précédente. Elle hérite d’une semelle intermédiaire proche de celle des modèles route (on y retrouve le moelleux Hoka, mais avec une fermeté un poil accrue pour gérer les cailloux) et d’une semelle externe à crampons moyens (4 mm) suffisamment espacés pour évacuer la boue légère. La géométrie reste assez plate et stable, offrant une foulée naturelle sur terrain varié. Côté empeigne, la Challenger 7 utilise un mesh résistant et des renforts aux endroits stratégiques, tout en gardant une ligne relativement élégante pour qu’on n’hésite pas à la porter en ville ou à l’entraînement sur route.
Mon avis : J’utilise la Challenger 7 lorsque je sais que ma sortie va mélanger route et chemin, ou pour des séances tranquilles en nature. Elle brille par sa polyvalence : sur route, elle se comporte presque comme une vraie chaussure de running classique, on n’a pas l’impression de “traîner” une semelle de trail (les crampons ne gênent pas et l’amorti est bien présent). Et dès qu’on bifurque sur un sentier forestier ou un chemin de halage, l’accroche est suffisamment bonne pour continuer sans se poser de questions. Je la déconseille juste sur du trail trop technique : dans la boue profonde ou les pierriers, on atteint ses limites (normal, ce n’est pas une Speedgoat). Pour l’entraînement quotidien en tout-chemin, par contre, c’est un régal de confort. J’ai également remarqué qu’elle sèche assez vite quand je passe dans des flaques ou l’herbe mouillée, ce qui est appréciable. Le fit est un peu plus large à l’avant que sur d’autres Hoka, ce qui laisse de la place aux orteils – pour moi qui aime avoir un peu d’aisance, c’est parfait sur les longues sorties où les pieds peuvent légèrement gonfler. Hâte de voir la Challenger 8 annoncée pour avril 2025 : si Hoka améliore encore l’adhérence ou la durabilité, ce sera du tout bon, car la 7 frôle déjà le sans-faute dans son créneau. En résumé, la Challenger 7 est ma recommandation numéro un pour qui cherche une chaussure à tout faire, capable d’enchaîner route, parc et sentier avec aisance.
Points forts :
- Polyvalence exemplaire : une des rares chaussures capables d’être performante sur route et sur trail léger, sans compromis majeurs.
- Amorti confortable hérité des modèles route, idéal pour encaisser les chocs sur le bitume comme sur les chemins durs.
- Poids réduit par rapport aux versions antérieures, la rendant plus agile et agréable même sur des distances marathon.
- Bonne stabilité globale : la chaussure est équilibrée, on se sent en confiance même sur des terrains un peu accidentés ou des descentes modérées.
- Empeigne robuste et protectrice (renforts sur l’avant-pied, pare-pierres discret) tout en gardant un look passe-partout pour un usage quotidien.
Points faibles :
- Crampons de 4 mm un peu justes en cas de terrain très gras ou technique : ça peut patiner dans la boue épaisse ou manquer d’accroche sur de la roche humide.
- Moins spécialisée = moins performante dans les extrêmes : pour un trail très technique, elle manquera de protection, pour une course sur route très rapide, elle sera plus lourde qu’un modèle dédié.
- Usure de la semelle intermédiaire à surveiller si usage intensif en trail caillouteux (beaucoup de surface en mousse exposée aux impacts).
- Pour les ultras traileurs aguerris, l’amorti et la tenue sur pied pourront sembler inférieurs aux modèles plus costauds (on la conseillera plutôt jusqu’au marathon trail, au-delà on préférera la Speedgoat ou Tecton).
Hoka Torrent 4
La Torrent 4 est la petite fusée de Hoka pour le trail court à moyen distance. Conçue à l’origine en collaboration avec des athlètes de trail élite, la Torrent a toujours mis l’accent sur la légèreté et la précision de la foulée. Cette 4ème version ne déroge pas à la règle : c’est l’une des Hoka les plus légères en trail, avec une semelle intermédiaire plus basse (proche de 23 mm à l’avant, 28 mm à l’arrière pour un drop de ~5mm) qui apporte beaucoup de ressenti du terrain. La mousse est de type PROFLY™ (double densité chez Hoka : plus souple au talon pour amortir, plus ferme à l’avant pour relancer), ce qui donne une combinaison intéressante de protection et de dynamisme. Les crampons d’environ 4 mm assurent une bonne accroche sur terrains secs à moyennement gras, et la semelle extérieure est découpée de manière à offrir de la flexibilité et à évacuer les débris. La Torrent 4 n’a pas de plaque de protection anti-roche, misant plutôt sur la souplesse et la proximité du sol pour éviter les torsions de pied – ce qui la destine aux terrains techniques mais pas extrêmes.
Mon avis : J’adore sortir la Torrent 4 pour mes sorties trail toniques. Dès que je l’enfile, j’ai envie d’accélérer sur les sentiers ! Sa réactivité est remarquable : on sent bien le rebond de l’avant-pied quand on pousse, et comme elle est très légère, on gagne en vélocité dans les montées et sur le plat. Sur un trail de 15-20 km vallonné, c’est un régal de jouer avec le terrain, de zigzaguer entre les arbres – la chaussure suit précisément les mouvements du pied, on a une sensation de contrôle total. J’ai aussi osé quelques sorties plus longues (30 km) avec la Torrent : ça passe, mais j’avoue qu’après 25 km j’aurais aimé un poil plus d’amorti, mes pieds étaient fatigués par les cailloux à force (le revers de la médaille d’une chaussure sans plaque de protection). Par temps humide, j’ai trouvé l’accroche correcte sans plus : dans la boue collante, ce n’est pas sa spécialité, on sent que les crampons peu profonds saturent vite. En revanche sur sol sec, feuilles, terre, rochers, ça tient très bien. La durabilité me semble correcte pour le poids : l’empeigne a quelques renforts bien placés, et même si j’ai râpé la semelle sur des pierres, l’usure reste raisonnable. Disons qu’elle s’usera plus vite qu’une Speedgoat si on la malmène, mais ce n’est pas non plus une chaussure fragile jetable. En résumé, la Torrent 4 est ma préférée pour les sorties rapides en nature et les courses de trail jusqu’au marathon (selon le profil du coureur). Elle s’adresse à ceux qui veulent une Hoka plus minimaliste, avec de la vitesse et du fun, tout en gardant une petite dose d’amorti pour ne pas se ruiner les jambes.
Points forts :
- Poids ultra-léger qui donne une sensation de liberté et incite à accélérer (on la sent à peine aux pieds).
- Très agile et précise : idéale pour les changements de direction rapides, les terrains sinueux où il faut placer les pieds avec justesse.
- Amorti PROFLY bien dosé pour du trail court : assez de protection au talon, beaucoup de dynamisme à l’avant-pied.
- Accroche polyvalente sur terrains secs à mixtes (forêt, terre, cailloux secs) – les crampons agrippent bien sans ralentir la foulée.
- Tige respirante et drainage rapide : en cas de traversée de flaque ou pluie, l’eau s’évacue et le mesh sèche vite, évitant les pieds trempés trop longtemps.
Points faibles :
- Moins à l’aise sur terrains très techniques ou longs : absence de plaque anti-pierre, amorti limité – on atteint sa zone de confort vers 30-40 km max ou sur terrains modérés.
- Crampons peu profonds montrant leurs limites dans la boue épaisse ou sur l’herbe détrempée (risque de glissades si vraiment gras).
- Confort réduit sur ultra distance : pour un trail de 80+ km, la protection pourrait être insuffisante pour la plupart des coureurs (fatigue plantaire).
- Durabilité moindre qu’un modèle plus lourd : en utilisation intensive (rochers abrasifs, éboulis), la semelle s’use plus vite et le mesh peut se déchirer sur les chocs répétés.
- Amorti ferme qui ne plaira pas à ceux habitués aux Hoka très moelleuses – on sent plus les irrégularités du sol (ce qui est voulu, mais à savoir).
Hoka Tecton X 3
Sortie en 2024, la Tecton X 3 représente le fleuron de l’innovation Hoka en trail en 2025, en intégrant la technologie carbone sur les sentiers. Ce modèle doit son nom aux plaques tectoniques : il embarque deux plaques en fibre de carbone parallèles dans la semelle, qui agissent un peu comme des ressorts pour propulser le coureur vers l’avant. La Tecton X 3 est ainsi l’une des rares chaussures de trail dites « supershoes ». Sa semelle intermédiaire utilise une mousse haut de gamme à base de PEBA (similaire à la Cielo route) pour offrir un amorti très efficace et un poids contenu. Le profil reste maximaliste (presque autant de mousse qu’une Speedgoat sous le pied) mais la présence des plaques donne une rigidité en torsion plus importante. La semelle externe en Vibram Megagrip Litebase est optimisée pour la performance : crampons de taille moyenne (4 mm) suffisant sur la plupart des terrains, avec un gain de poids grâce à la technologie Litebase qui amincit la base de la semelle. Pour améliorer la stabilité, Hoka a ajouté des « winglets » (ailettes) aux plaques carbone dans cette version 3, afin de mieux gérer les terrains irréguliers. L’empeigne évolue également avec un chaussant type chaussette/guêtre intégrée qui empêche les débris d’entrer et maintient le pied sans point dur.
Mon avis : J’ai suivi de près l’évolution de la Tecton X depuis sa première version, curieux de voir comment le concept de la plaque carbone s’adapte au trail. Sur la Tecton X 3, je dois dire que Hoka a affiné la recette. Je l’ai testée sur un trail roulant de 40 km avec pas mal de portions rapides en sous-bois : la sensation de propulsion est bien là, moins flagrante que sur route avec la Cielo, mais sur la durée on sent qu’on se fatigue moins pour maintenir l’allure. Là où j’ai vraiment apprécié la Tecton X 3, c’est sur les longues portions en faux-plat montant : habituellement, on a tendance à subir un peu la pente, mais avec ces plaques j’avais l’impression d’être aidé, chaque pas m’avançait un tout petit peu plus que d’habitude. Côté confort, la nouvelle tige façon chaussette est un régal : aucune entrée de sable ou de caillou pendant la course, et le pied est bien tenu sans avoir besoin de serrer exagérément les lacets. Sur du terrain technique (pierriers, devers prononcés), j’ai quand même dû ralentir car la chaussure, plus raide que mes autres paires, m’a paru moins capable d’épouser parfaitement les irrégularités du sol. Ce n’est pas dramatique, mais disons que je me sentais plus en sécurité en descente technique avec mes Speedgoat qu’avec les Tecton, ce qui n’est pas surprenant vu l’ADN orienté vitesse de ces dernières. Enfin, il faut parler du prix : la Tecton X 3 est un investissement conséquent. À moins d’être un passionné de technologie ou un compétiteur cherchant absolument à optimiser son temps sur un ultra, on peut très bien s’en passer. Mais si on aime avoir ce qui se fait de mieux en terme d’innovation, on ne sera pas déçu par l’expérience unique qu’elle propose en trail. C’est un peu comme conduire une voiture de sport sur piste : exaltant, mais pas nécessaire pour aller faire ses courses… Quoi qu’il en soit, je la recommande vivement pour ceux qui visent la performance sur des ultras relativement roulants ou des trails rapides où chaque pour cent de gain d’efficacité compte.
Points forts :
- Effet de propulsion notable en trail longue distance : les plaques carbone aident à garder une foulée efficace, surtout sur les portions roulantes ou montantes.
- Amorti premium très protecteur (mousse PEBA) qui permet d’enchaîner les kilomètres d’ultra sans trop casser de fibres musculaires.
- Poids compétitif compte tenu de la quantité de technologie embarquée (elle reste légère comparée à des modèles d’ultra classiques).
- Accroche Vibram Litebase performante sur la plupart des terrains secs ou humides – le grip est au niveau qu’on attend d’une chaussure d’ultra trail haut de gamme.
- Chaussant type chaussette confortable et efficace : excellent maintien, pas de débris dans la chaussure, et pas d’irritation sur des heures de course.
Points faibles :
- Efficacité réduite sur terrains très techniques : la rigidité due aux plaques rend la chaussure moins adaptable aux rochers, racines et virages serrés (on perd un peu en agilité).
- Prix élevé qui la réserve à un public averti (c’est l’une des chaussures de trail les plus chères du marché en 2025).
- Légère augmentation de poids par rapport à la Tecton X 2 (environ +30 g) à cause des ajouts de stabilité – même si le gain de confort/stabilité compense, cela la rapproche du poids d’une Speedgoat.
- Modèle pointu, pas idéal pour les footings trail tranquilles : elle donne son plein potentiel à haute intensité, sinon on traîne un peu des semelles rigides pour rien.
- Durée de vie de la réactivité : comme pour toutes les chaussures à mousse très souple et plaque, les performances peuvent diminuer après plusieurs centaines de km (la mousse perd du rebond, la plaque peut se faire un peu moins springy).
Conclusion
En 2025, Hoka confirme son statut de leader en proposant des chaussures de running pour tous les profils et toutes les ambitions. Pour résumer les modèles présentés :
- Route & entraînement : Si votre priorité est le confort au quotidien, la Clifton 9 est un choix polyvalent idéal pour enchaîner les kilomètres en douceur, tandis que la Bondi 9 offre un amorti maximal incomparable pour les sorties les plus lentes ou la récupération. Les coureurs qui ont besoin de soutien trouveront avec l’Arahi 7 une stabilité efficace sans sacrifier la légèreté. Ces chaussures d’entraînement Hoka vous accompagneront fidèlement dans vos footings et longues sorties en préservant vos articulations.
- Marathon & performance : Pour gagner en vitesse et battre vos records, Hoka propose des modèles plus dynamiques. À l’entraînement, la Mach 6 et la Rincon 4 se distinguent par leur légèreté et leur réactivité, idéales pour le fractionné, le tempo et même un dossard occasionnel sur 10 km. Le jour de la compétition, la Cielo X1 2.0 déploie tout son arsenal technologique (mousse PEBA, plaque carbone) pour vous faire gagner de précieuses minutes du semi-marathon au marathon. Les coureurs en quête de performance trouveront dans ces chaussures de quoi satisfaire leur besoin de vitesse tout en bénéficiant de l’amorti protecteur signé Hoka.
- Trail & ultra-trail : Sur les sentiers, la gamme Hoka 2025 couvre un large spectre de besoins. Pour les ultras exigeants en montagne ou les trails techniques, la Speedgoat 6 reste la valeur sûre avec son accroche et son amorti sans faille, tandis que la Tecton X 3 s’adresse aux compétiteurs cherchant le meilleur compromis vitesse-protection grâce aux plaques carbone. En sortie mixte route/chemin ou trail modéré, la Challenger 7 brille par sa polyvalence et son confort, alors que la Torrent 4 ravira ceux qui veulent une chaussure légère et agile pour envoyer du rythme sur des distances moyennes. En fonction de votre terrain de jeu favori et de la distance, Hoka a un modèle taillé pour vous : du coureur de sentier du dimanche au finisher d’ultra-trail.
En définitive, choisir une chaussure Hoka en 2025, c’est opter pour le confort et l’innovation. Que vous soyez un coureur débutant à la recherche de protection pour vos genoux, un mordu de marathon visant un nouveau record personnel, ou un aventurier des cimes préparant un ultra, vous trouverez chaussure à votre pied dans la gamme Hoka. N’oubliez pas de bien définir vos besoins (type de surface, rythme, distance, style de foulée) pour sélectionner le modèle le plus adapté. Nous espérons que cette sélection des meilleurs modèles Hoka vous aidera à faire le bon choix. Bonne course à pied en 2025 avec vos nouvelles Hoka, et n’hésitez pas à surveiller les sorties à venir (comme la Clifton 10 ou la Challenger 8 en avril) qui promettent de poursuivre sur la lancée de l’excellence Hoka !
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