Nike Vomero 18 : Test & Avis de la chaussure running à amorti maximal de Nike

Nike Vomero 18 : Test & Avis de la chaussure running à amorti maximal de Nike

La Nike Vomero 18 marque un tournant dans la gamme running de Nike, en s’affirmant comme une chaussure de running premium axée sur l’amorti maximal et le confort ultime. Ce test et avis de la Nike Vomero 18 détaille ses caractéristiques techniques, ses performances sur route, ses points forts/faibles, et à quel type de coureur elle est destinée. L’objectif : vérifier si cette Vomero nouvelle génération mérite sa place parmi les meilleures chaussures de running confort du marché, et comment elle se positionne face aux alternatives (comme la Nike Invincible Run, l’Asics Gel-Nimbus ou la Brooks Glycerin).

Introduction : l’héritière de l’Invincible pour un confort maximal

Nike présente la Vomero 18 comme sa chaussure à l’amorti le plus généreux à ce jour. Remplaçante spirituelle de la célèbre Invincible Run, elle vise un public large, du coureur débutant en quête de protection au marathonien expérimenté cherchant une paire ultra-confortable pour ses sorties longues. Ce modèle s’inscrit dans la nouvelle segmentation de Nike : la gamme Vomero incarne désormais le “max cushion”, c’est-à-dire l’amorti maximal, là où Pegasus mise sur la réactivité et Structure sur la stabilité. Avec la Vomero 18, Nike promet une expérience de course moelleuse, sécurisante et fluide, idéale pour les footings tranquilles, les sorties de récupération et les longs runs à allure modérée.

Sortie fin février 2025 (prix ~150€), la Vomero 18 affiche d’emblée ses ambitions haut de gamme : une semelle imposante qui dépasse tous les précédents modèles, un tout nouveau combo de mousses sous le pied, et une empeigne retravaillée pour un confort maximal. Voyons en détail les caractéristiques de cette chaussure de running à amorti premium.

Caractéristiques essentielles de la Nike Vomero 18

Amorti : duo de mousses ZoomX et ReactX pour un confort XXL

Le cœur de la Vomero 18 réside dans sa nouvelle semelle intermédiaire double couche. Nike y associe deux de ses mousses phares : ZoomX et ReactX​. Le ZoomX, mousse ultralégère et ultra-moelleuse bien connue pour son retour d’énergie élevé, forme une couche supérieure sur toute la longueur du pied. En dessous, on trouve du ReactX, une évolution de la mousse React, disposé principalement au niveau du talon et de l’avant-pied​.

Cette combinaison offre un double bénéfice : d’une part un amorti maximal et doux grâce au ZoomX qui absorbe les chocs et donne une sensation de « coussin » sous le pied ; d’autre part une touche de dynamisme supplémentaire apportée par le ReactX, plus ferme et réactif, qui évite à la chaussure d’être trop molle ou pataude. À noter que le ReactX se veut également plus durable et éco-responsable (43% d’empreinte carbone en moins par rapport au React classique, selon Nike) tout en améliorant le retour d’énergie de 13%​.

Visuellement, la semelle est très épaisse : la hauteur de semelle atteint ~46 mm au talon et 36 mm à l’avant-pied (drop de 10 mm)​. C’est un record pour la série Vomero, avec environ 6 mm de plus que la version précédente​. Concrètement, cela signifie qu’on est perché sur une épaisse couche de mousse, isolé de la dureté de la route. La sensation sous le pied est ultra-moelleuse, on ne sent presque plus le bitume, ce qui participe à la protection des articulations sur les longs parcours. En contrepartie, cet empilement de mousse ajoute du poids (voir plus bas) et peut réduire le ressenti du sol pour ceux qui aiment sentir la route. Mais Nike a compensé ce design maximaliste par une forme de semelle incurvée (rocker) pour garder une foulée fluide.

Poids et drop : une chaussure imposante mais bien équilibrée

Avec toute cette mousse, la Nike Vomero 18 n’est pas un poids plume. Son poids avoisine 300 g en taille 42 (Homme) – on est autour de 10,5 oz pour une pointure US 9 – ce qui la classe parmi les chaussures les plus lourdes du segment. Par rapport à la Vomero 17, c’est environ 15 à 20% de poids en plus (logique étant donné les 6 mm de mousse ajoutés). Chez les femmes, on est aux alentours de 260 g en taille 38. Pour un modèle à amorti maximal, ce poids élevé est attendu, mais il pourra rebuter les coureurs habitués à des modèles plus légers.

Le drop de la Vomero 18 est de 10 mm​, dans la norme des chaussures de running traditionnelles. Ce drop intermédiaire (talon plus haut que l’avant de 1 cm) favorise une transition naturelle pour les coureurs attaquant du talon ou médio-pied. Il est identique à celui de la Vomero 17, Nike n’a pas cherché à réduire le drop. Ici, l’objectif est clairement le confort et la protection plutôt que la recherche d’une foulée minimaliste.

Malgré son poids, la Vomero 18 bénéficie d’une géométrie rocker (forme courbée) retravaillée qui aide à équilibrer la foulée et à dérouler le pied en douceur​. La semelle est conçue pour guider la transition talon-pointe sans accroc, évitant à la chaussure de paraître trop pataude. En pratique, de l’avis général, on ne ressent pas tant que ça les grammes superflus une fois en mouvement : la bascule du rocker et le rebond modéré du duo ZoomX/ReactX contribuent à rendre la foulée plus dynamique que prévu pour un modèle aussi massif. La Vomero 18 parvient ainsi à offrir un roulé efficace, si bien qu’on ne la qualifie pas de « lourde et pataude » en courant, malgré ses mensurations.

Tige (upper) et ajustement : confort haut de gamme et maintien sûr

La Nike Vomero 18 soigne aussi le confort du dessus du pied avec une tige en mesh technique (engineered mesh) nouvelle version. Ce mesh est léger et respirant, pour garder les pieds au frais, et suffisamment élastique pour bien épouser le pied. Nike a ajouté des rembourrages très moelleux au niveau du col de cheville et de la languette pour un effet chausson des plus agréables​. En enfilant la chaussure, on sent immédiatement ces touches de douceur autour de la cheville et du talon, ce qui renforce l’impression de chaussure douillette faite pour encaisser les kilomètres. Détail pratique : un tirant au talon a été ajouté, facilitant l’enfilage et le retrait de la chaussure – un petit plus bienvenu pour une chaussure du quotidien.

En termes d’ajustement, la Vomero 18 taille standard (true to size) en longueur : prenez votre pointure habituelle, il y a suffisamment de longueur à l’avant-pied. La toebox (avant du pied) est d’une largeur moyenne : la plupart des coureurs y seront à l’aise, mais les pieds très larges pourraient s’y sentir un peu à l’étroit. Nike propose généralement des versions Wide (large) sur la gamme Vomero, et la 18 ne devrait pas faire exception – les coureurs aux pieds larges pourront donc opter pour cette version si disponible​. Le maintien du médio-pied est bon grâce à un laçage efficace et une empeigne qui enveloppe bien sans comprimer. Globalement, le fit est confortable et sécurisé, adapté à une usage longue durée sans points de friction notables.

Semelle extérieure et stabilité : adhérence et base élargie

Sous la chaussure, on découvre une semelle extérieure en caoutchouc robuste adoptant un motif type waffle (gaufre) modernisé. Nike a placé des pads de gomme épaisse aux zones stratégiques d’usure (talon, bords externes, avant-pied) pour assurer une durabilité élevée et une bonne traction​. Entre ces zones, le dessin de la semelle se fait plus ajouré (motif à carreaux creux) afin d’économiser du poids et d’offrir un peu plus de flexibilité à l’avant-pied​. Ce design segmenté – parfois appelé semelle podular – aide la Vomero 18 à conserver des transitions souples malgré l’épaisseur de sa mousse, et contribue aussi à la stabilité en répartissant les appuis.

Justement, la stabilité est un point important pour une chaussure aussi haute. Bien que classée comme chaussure neutre (elle n’a pas de renfort médian pour corriger la pronation)​, la Vomero 18 bénéficie d’une plateforme large et d’une mousse légèrement plus ferme (le ReactX) sur les bords, ce qui donne une certaine stabilité intrinsèque. On se sent en sécurité même dans les virages ou sur une foulée un peu fatiguée : la chaussure ne bascule pas excessivement malgré la hauteur. Nike a en quelque sorte infusé un peu de l’ADN du modèle Infinity Run (célèbre pour sa stabilité) dans cette Vomero, sans l’arche proéminente de l’Infinity​. Résultat, la Vomero 18 reste bien stable pour un modèle amorti maximal, là où l’Invincible Run par exemple pouvait sembler instable pour certains. De plus, l’excellent grip de la semelle extérieure sur routes mouillées ou chemins gravel renforce la confiance en toutes conditions.

Performances en course : sensations sur route avec la Vomero 18

Confort et amorti sur toutes distances

Dès les premières foulées avec la Nike Vomero 18, ce qui frappe c’est le confort moelleux sous le pied. L’amorti ZoomX/ReactX procure une sensation de légèreté et de protection : chaque impact est amorti en douceur, épargnant les articulations. Sur un footing de récupération ou un long run tranquille, la Vomero 18 excelle : on peut accumuler les kilomètres sans ressentir de dureté sous la plante des pieds. Pour les coureurs sujets aux douleurs aux genoux ou aux courbatures après de longues sorties, cette chaussure offre un vrai plus en termes de protection contre les chocs. Beaucoup la considéreront comme une des chaussures avec le meilleur amorti du moment, dans la lignée d’une Gel-Nimbus 25 ou d’une Brooks Glycerin pour la douceur de son cushioning.

Sur des distances longues (20 km et plus), la Vomero 18 reste confortable du début à la fin, sans effet d’écrasement excessif de la mousse. La semelle conserve du répondant grâce à la couche de ReactX : ainsi, même après 2 heures de course, on garde une foulée relativement fraîche. Lors de tests en conditions réelles, cette Vomero s’est montrée parfaitement à l’aise sur des allures lentes à modérées. Pour un marathon en mode confort, par exemple autour de 4h ou plus, elle pourrait être une alliée de choix pour avaler les 42 km sans se démolir les jambes. On profite pleinement de son amorti maximal tout au long de la course. Nike voulait une chaussure « facile sur le corps » pour aller loin, on peut dire que le pari est réussi de ce point de vue.

Dynamisme et vitesse : peut-on accélérer avec la Vomero 18 ?

Si la Vomero 18 brille par son confort, qu’en est-il de son dynamisme et de sa capacité à aller vite ? Clairement, cette chaussure est conçue avant tout pour les sorties en endurance fondamentale et la récupération. À faible allure, la foulée est fluide et économique, on se laisse porter par le rocker et le moelleux de la semelle. En revanche, dès qu’on cherche à accélérer l’allure (par exemple passer à une allure seuil ou faire des fractions rapides), la Vomero montre ses limites. Le poids plus élevé se fait sentir et la mousse, bien que réactive pour du max cushion, n’offre pas le renvoi explosif d’un modèle plus ferme ou plaqué carbone.

Il est tout à fait possible de faire monter le tempo sur de courtes portions – la chaussure répond honorablement si on la pousse un peu, notamment grâce à la petite élasticité du ZoomX – mais cela demandera plus d’efforts de la part du coureur. Sur une séance de fractionné ou un 10 km rapide, on aura l’impression de devoir lutter un peu contre l’inertie de la semelle. D’après notre essai, la Vomero 18 est efficace jusqu’à une certaine vitesse, disons pour des allures allant jusqu’au tempo run modéré, mais elle n’est pas conçue pour les performances pures. Nike a délibérément sacrifié l’aspect « vitesse » qui existait modérément sur les anciennes Vomero pour maximiser l’amorti – la partie vitesse étant désormais laissée à des modèles comme la Pegasus 41 ou des chaussures de compétition. En somme, la Vomero 18 n’aime pas trop les allures intenses, sans pour autant devenir instable ou dangereuse quand on accélère : elle reste juste un peu lourde aux pieds pour vraiment sprinter.

Stabilité et transitions

En conditions réelles, la stabilité de la Vomero 18 s’est révélée très bonne pour une chaussure aussi haute et souple. Sur routes sinueuses, chemins gravel ou même pistes cyclables un peu irrégulières, la chaussure conserve un comportement sain. La large semelle et le bon maintien du pied évitent les torsions indésirables. Là où l’Invincible Run pouvait donner une sensation de flou latéral à cause de sa mousse très molle, la Vomero 18 inspire davantage confiance. Durant nos sorties, nous avons pu emprunter quelques portions de chemin compacté : l’adhérence du motif waffle a fait le travail, aucun glissement à déplorer. Sur bitume mouillé, la traction est aussi au rendez-vous grâce au caoutchouc haute résistance de Nike.

Les transitions talon-orteils sont particulièrement réussies. La courbure de la semelle joue pleinement son rôle : même en footing lent, on sent le pied qui roule naturellement vers l’avant, encourageant une foulée continue. Ce déroulé fluide atténue la sensation de lourdeur de la chaussure. Plusieurs testeurs ont noté qu’en courant, la Vomero 18 ne paraît pas aussi volumineuse qu’elle l’est en main. C’est un signe d’une conception bien pensée. Pour créer une chaussure d’entraînement maximaliste appréciée, il fallait éviter l’effet « bloc mou et encombrant » – ici c’est réussi, la Vomero 18 offre une expérience de course agréable et sans effort parasite à allure modérée.

Points forts et points faibles de la Nike Vomero 18

Points forts 👍

  • Amorti maximal ultra-confortable : cushioning ZoomX/ReactX très moelleux, excellent absorption des chocs même sur longues distances. Idéal pour préserver les jambes lors des footings lents ou des marathons d’entraînement.
  • Protection et douceur : Hauteur de semelle record (~46 mm talon) offrant une sensation de plush incomparable – on ne ressent pas les irrégularités de la route. Parfaite pour les coureurs en quête du meilleur amorti running pour le confort.
  • Transition fluide : Géométrie rocker bien optimisée qui rend la foulée souple et fluide malgré la taille de la chaussure. Le déroulé naturel évite tout sentiment de lourdeur ou de « claquement » du pied.
  • Stabilité intrinsèque : Plateforme large et mousse légèrement ferme en base assurant une bonne stabilité pour une chaussure neutre à semelle aussi épaisse. Convient aussi aux coureurs plus lourds sans s’écraser.
  • Durabilité et adhérence : Semelle extérieure en caoutchouc résistant avec motif waffle assurant une bonne accroche sur routes sèches ou mouillées, et une longévité correcte (300-800 km sans problème envisageable).
  • Confort de l’empeigne : Mesh respirant et rembourré très agréable, pas de points de pression. Col et languette molletonnés pour un chaussant douillet.
  • Polyvalence distances : Efficace du 5 km tranquille jusqu’à la sortie longue de 30 km – la Vomero 18 encaisse les kilomètres sans faillir, en faisant une excellente chaussure d’entraînement au quotidien.

Points faibles 👎

  • Poids élevé : Environ 300 g, c’est une chaussure relativement lourde. On le sent en main et légèrement en course si on compare à des modèles plus légers. Ce surpoids peut fatiguer sur des séances rapides ou gêner ceux qui préfèrent la légèreté.
  • Moins à l’aise à haute vitesse : Le dynamisme est correct mais limité. Pour faire des fractionnés, des séances de VMA ou battre un record sur 10 km, la Vomero 18 manque de peps et de vivacité comparé à des chaussures plus légères ou dotées de plaque carbone.
  • Profil volumineux : Son épaisse semelle donne une silhouette un peu massive. Esthétiquement, on aime ou pas ce look « maxi ». Et même si le rocker aide beaucoup, on reste sur une sensation légèrement enveloppante (contraire d’une racer minimaliste).
  • Prix premium : Positionnée comme modèle haut de gamme, son prix de lancement (~150-160€) est conséquent. L’investissement en vaut la peine pour un usage intensif en entraînement, mais certains coureurs occasionnels pourraient hésiter face à ce tarif.
  • Chaleur potentielle en été : Avec tout le rembourrage au col et une empeigne assez épaisse par endroits, elle peut tenir chaud en conditions estivales chaudes. Le mesh est respirant mais la priorité est clairement le confort, pas l’ultra-ventilation.
  • Largeur moyenne : Pas un véritable défaut pour la majorité, mais à signaler pour les pieds larges : la version standard est un peu juste en largeur. Il faudra se tourner vers la version Wide (large) si vous avez le pied fort, sinon gare aux frottements sur les côtés.

Avis personnel : pour quel type de coureur et quel usage ?

En tant que testeurs, nous voyons la Nike Vomero 18 comme une excellente chaussure d’entraînement quotidien pour quiconque privilégie le confort et l’amorti. Elle s’adresse en priorité aux coureurs qui recherchent une sensation de protection maximale à chaque foulée.

  • Coureurs débutants : La Vomero 18 est un choix rassurant pour démarrer le running. Son amorti pardonne les erreurs de foulée et réduit la fatigue. Si vous courez 1 à 2 fois par semaine à allure tranquille, elle sera une compagne idéale. Vous pourrez tout faire avec : petite sortie de 5 km, jogging du week-end, voire un premier 10 km en compétition en visant juste de finir confortablement. Son caractère tolérant aide à prendre du plaisir sans craindre les douleurs. C’est peut-être la meilleure chaussure running confort pour débuter sereinement et éviter de se blesser.
  • Coureurs réguliers/avancés : Pour les runners plus expérimentés, la Vomero 18 trouvera sa place dans la rotation de chaussures en tant que paire dédiée aux footings faciles et aux sorties longues d’endurance​. Elle excelle sur les footings de récupération après une séance intense : le lendemain d’un fractionné ou d’un semi-marathon, enfiler la Vomero permettra de trottiner sans douleur et de récupérer activement. Sur les sorties longues préparant un marathon, elle offre l’amorti nécessaire pour accumuler les kilomètres tout en minimisant l’impact musculaire. En revanche, pour les séances rapides (fractionnés, seuil, compétition courte), un coureur avancé préférera sans doute une chaussure plus légère et dynamique. La Vomero 18 n’est pas conçue pour battre des records de vitesse, mais plutôt pour encaisser les volumes d’entraînement en douceur.
  • Gabarits plus lourds ou fragiles : Les coureurs au gabarit lourd (80 kg et plus) apprécieront la capacité de la Vomero 18 à absorber les chocs sans s’écraser complètement. Là où des modèles plus fins atteignent leurs limites, la double couche de mousse de la Vomero continue de jouer son rôle protecteur. De même, les coureurs souffrant facilement de douleurs articulaires ou de blessures de surutilisation pourraient trouver en la Vomero 18 un allié précieux pour ménager leur corps au fil des sorties. Son amorti moelleux aide à réduire les contraintes, ce qui en fait une chaussure adaptée pour un usage fréquent, voire quotidien, chez ces profils.
  • En compétition : Nike le dit elle-même, la Vomero 18 n’est pas spécifiquement prévue pour la compétition​. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas courir de course officielle avec – si c’est votre seule paire ou si vous tenez absolument à son confort, elle vous emmènera jusqu’au bout d’un semi ou d’un marathon sans problème. D’ailleurs, certains marathoniens qui visent avant tout à finir en limitant la casse physique pourraient la choisir pour les 42 km. Cependant, pour la performance pure, on recommandera plutôt une paire plus orientée tempo/compétition (plaques carbone type Nike ZoomX Vaporfly, ou une Pegasus Turbo, etc.). En résumé, la Vomero 18 peut servir en compétition longue distance pour un coureur loisir ou un débutant, mais ce n’est pas là qu’elle exprime tout son potentiel. Son royaume, c’est vraiment l’entraînement confortable.

Conclusion : la Nike Vomero 18 tient-elle ses promesses ?

Avec la Vomero 18, Nike réussit un retour en force sur le segment des chaussures à amorti maximal. Ce modèle coche quasiment toutes les cases que l’on attend d’une chaussure premium orientée confort : un amorti exceptionnellement doux, un grand confort général, de la stabilité, et une foulée fluide. Elle apporte en plus une petite dose de dynamisme grâce à l’introduction du ReactX, évitant l’écueil de la chaussure molle et inerte. Certes, elle a ses limites en termes de poids et de rapidité, mais c’est un compromis assumé pour offrir la meilleure expérience de running “plaisir et protection” possible. Pour de nombreux coureurs, la Vomero 18 sera un choix parfait pour accumuler les kilomètres sans se soucier des douleurs, que ce soit lors de l’entraînement marathon ou des footings du quotidien.

Nike Vomero 18 vs Nike Invincible Run : La comparaison est inévitable car la Vomero 18 vient clairement marcher sur les plates-bandes de la Nike ZoomX Invincible Run. L’Invincible (notamment la dernière Invincible Run 3) était jusqu’ici la référence Nike en amorti maximal moelleux. La Vomero 18 s’en inspire en offrant une protection équivalente (voire supérieure avec ses quelques millimètres de mousse en plus) tout en corrigeant certains défauts de l’Invincible. Elle est par exemple un peu plus stable et un peu plus ferme sous le pied, ce qui la rend moins « trampoline » mais plus polyvalente. Le ZoomX intégral de l’Invincible donnait un rebond très doux mais peu de réactivité, là où le mélange ZoomX/ReactX de la Vomero offre un toucher un peu plus vif. En contrepartie, la Vomero 18 est légèrement plus lourde. On peut dire que Nike a fusionné l’ADN de l’Invincible (amorti moelleux maximal) avec celui de la Vomero traditionnelle (durabilité, maintien) pour créer un nouveau modèle équilibré. Si vous aimiez l’Invincible pour son confort mais regrettiez son manque de stabilité/dynamisme, la Vomero 18 sera un excellent choix. À l’inverse, si vous recherchiez la sensation de rebond ultra souple de l’Invincible, la Vomero 18 vous paraîtra peut-être un chouïa moins fun, mais plus aboutie en tant que chaussure de tous les jours.

Alternatives chez la concurrence : La Nike Vomero 18 se place dans la catégorie des chaussures running amorti maximal où la concurrence est féroce. Du côté d’Asics, la Gel-Nimbus 25 (et bientôt 26) est une rivale directe : elle aussi offre une semelle très épaisse, un amorti ultra-confort et un usage orienté longue distance. La Nimbus est réputée pour son gel et sa mousse FF Blast+ offrant un combo douceur/stabilité, un choix à considérer pour ceux qui veulent un peu plus de fermeté que la Vomero. Chez Brooks, la Glycerin 20 (ou 21) est un autre modèle phare du genre : amorti DNA Loft v3 très doux, empeigne confortable – une valeur sûre pour les fans de confort qui préfèrent éviter Nike. On peut également citer la Hoka Bondi 8, reine des semelles oversize, qui rivalise d’absorption de chocs (avec un drop plus faible mais un profil rocker prononcé). Enfin, la New Balance Fresh Foam More v4 ou la Saucony Triumph 20 sont d’autres options dans la famille des « pantoufles » de running coussinées. Chaque modèle a ses particularités, mais tous partagent le même ADN : protéger le coureur avec un maximum de mousse.

En définitive, la Nike Vomero 18 s’impose comme une nouvelle référence des chaussures de running confortables à amorti maximal. Son test et avis confirment qu’elle remplit brillamment sa mission de chaussure d’entraînement protectrice et agréable, au point de pouvoir prétendre au titre de “meilleure chaussure running confort” pour 2025. Les coureurs à la recherche d’une expérience de course tout en douceur, que ce soit pour un marathon en mode finition ou pour simplement prendre soin de leurs articulations à l’entraînement, trouveront en elle une alliée fidèle. Et pour ceux qui voudraient un amorti un peu moins extrême ou plus de légèreté, Nike offre heureusement une gamme réorganisée (Pegasus pour plus de peps, Structure pour plus de soutien) et il reste toujours l’option de lorgner sur les modèles concurrents cités plus haut. Quoi qu’il en soit, la Vomero 18 marque le retour de Nike dans la cour des grands du running confort premium – une chaussure aboutie qui fera sans doute parler d’elle sur Google, sur les réseaux de running, et aux pieds de nombreux coureurs en 2025.