Test & Avis : Veste de running Salomon Bonatti WP Femme (version 2025)

Test & Avis : Veste de running Salomon Bonatti WP Femme (version 2025)

Introduction – Ne laissez plus la pluie freiner vos runs 🏃‍♀️🌧️

Marre d’être trempée jusqu’aux os lors de vos sorties running sous la pluie ? La Salomon Bonatti WP Femme version 2025 promet de vous garder au sec et à l’aise même sous des trombes d’eau. Attention : cette veste de running imperméable ultralégère pourrait bien changer vos entraînements pluvieux.

Salomon, marque phare du trail running, suscite l’intérêt des coureuses exigeantes avec cette nouvelle édition de sa célèbre veste Bonatti Waterproof. Plus légère, plus performante et toujours aussi compacte, elle fait briller le désir de courir librement par tous les temps. Imaginée pour affronter les sentiers boueux en montagne comme les sorties route sous le crachin, cette veste de pluie trail running pour femme affiche des caractéristiques techniques séduisantes (membrane imperméable, respirante, coupe-vent…).

Envie d’une alliée fiable contre la météo capricieuse ? Lisez la suite de ce test & avis complet de la Salomon Bonatti WP 2025. Découvrez si elle tient ses promesses en conditions réelles et si l’action d’investir dans cette veste de running imperméable en vaut la peine !

Si vous hésitez, retrouvez également notre comparatif des meilleures vestes de running au féminin.

Caractéristiques essentielles de la veste Salomon Bonatti WP 2025

Salomon a peaufiné sa veste Bonatti Waterproof (WP) pour offrir un équilibre optimal entre protection contre les éléments, légèreté et praticité. Voici les points clés à retenir sur sa fiche technique :

Imperméabilité et respirabilité 🔒💨

  • Membrane AdvancedSkin Dry 2.5L 10K/10K : La Bonatti WP utilise la technologie maison de Salomon AdvancedSkin Dry, offrant une imperméabilité d’environ 10 000 mm Schmerber et une respirabilité de 10 000 g/m²/24h. Concrètement, cela signifie qu’elle vous protège efficacement de la pluie, de la neige et du vent, tout en laissant s’échapper la transpiration. Résultat : vous restez au sec de l’extérieur comme de l’intérieur (dans la limite des capacités d’une veste de ce type).
  • Traitement déperlant durable (DWR) : Le tissu extérieur est enduit d’un traitement déperlant sans PFC, faisant perler la pluie à sa surface. Même sous une pluie fine continue ou une averse modérée, l’eau ruisselle sur la veste sans la saturer immédiatement. C’est indispensable pour éviter que le tissu ne se gorge d’eau au fil des kilomètres.
  • Respirabilité améliorée par ventilations : Bien qu’aucune veste imperméable ne puisse totalement éviter l’effet sauna en pleine course intense, Salomon a prévu des astuces pour améliorer l’aération. Un système de ventilation dorsal (empiècements respirants dans le dos) aide à évacuer la chaleur. De plus, un bouton pression d’aération intelligente à l’avant permet de porter la veste entrouverte sans qu’elle ne batte au vent, créant une ventilation bienvenue sur la poitrine. Ces solutions atténuent la condensation interne lors d’efforts soutenus, même si en montée rapide ou par temps doux vous constaterez toujours un peu d’humidité intérieure.

Légèreté, coupe et matériaux 🪶

  • Poids plume (~150 g) : La Salomon Bonatti WP 2025 est ultra-légère. En taille femme M, elle avoisine seulement 150 grammes sur la balance ! On la sent à peine portée. Cette légèreté est un atout majeur pour les coureuses de trail et de marathon, où chaque gramme compte dans le sac. Salomon annonce même que cette nouvelle version est ~40% plus légère que les anciennes, un gain appréciable qui se ressent immédiatement en main.
  • Tissu ripstop extensible : Conçue en matière 2,5 couches résistante, la veste intègre un tissu ripstop (anti-déchirure) pour prévenir les accrocs et assurer une bonne durabilité malgré sa finesse. La construction en stretch mécanique confère au textile une légère extensibilité sans ajout d’élasthanne, ce qui améliore le confort de mouvement. La veste suit vos gestes de course sans tirer, notamment au niveau des épaules et des bras – un vrai plus pour garder une foulée naturelle même en étant protégée.
  • Coupe Active Fit (spécifique femme) : Salomon propose une coupe ajustée Active Fit féminine, pensée pour épouser la morphologie sans coller excessivement. La coupe ergonomique avec manches préformées offre une excellente liberté de mouvement au niveau des coudes et des épaules (pratique en trail, surtout avec des bâtons ou en escaladant une pente raide). À l’arrière, la coupe est légèrement rallongée au bas du dos (ourlet plongeant) pour bien couvrir les reins et empêcher l’eau de s’infiltrer, y compris quand on se penche en montée.
  • Taille et ajustements : Pour gagner du poids, la Bonatti WP fait l’impasse sur certains réglages. Elle ne possède pas de cordon de serrage à la taille. L’ourlet inférieur est simplement élastiqué sur les côtés. Cela maintient la veste près du corps, sans plus – un petit espace peut laisser passer de l’air par grand vent. De même, la capuche est fixe et dépourvue de cordon de serrage : Salomon mise sur sa conception “Smart Hood” minimaliste, avec un bord élastiqué, pour qu’elle s’ajuste automatiquement autour du visage. En pratique, la capuche entoure bien la tête mais peut légèrement flotter en cas de rafales, faute de pouvoir la resserrer finement. Enfin, les poignets sont dotés d’un élastique interne modéré qui assure un bon maintien sur les bras, sans velcro ni réglage. Ils restent un chouïa lâches sur des poignets fins, ce qui peut laisser un filet d’air frais (ou d’eau) s’infiltrer si vous courez face au vent.

Fonctionnalités spécifiques 🎒

  • Capuche “Smart Hood” protectrice : La capuche intégrée offre une bonne couverture de la tête et des côtés du visage. Elle est suffisamment profonde pour abriter la plupart des coiffures ou une casquette fine en dessous. Grâce à son bandeau élastique tout autour, elle reste bien en place même quand vous bougez. Pas de visière rigide ici, mais le front est couvert et la capuche suit globalement les mouvements de tête (dans les limites de l’absence de cordon, comme mentionné plus haut). Lors d’averses, elle se révèle très précieuse pour garder les cheveux au sec et éviter l’eau ruisselant dans le cou.
  • Zip intégral étanche : La veste se ferme via un zip frontal waterproof sur toute la longueur. Ce zip imperméable ne laisse pas passer l’eau lorsqu’il est complètement fermé jusqu’au menton. Il dispose d’un garage à zip au col (protège-menton) pour éviter les irritations. La glissière s’ouvre et se ferme facilement, même avec des gants légers, ce qui est appréciable en plein effort si vous devez ajuster l’ouverture pour ventiler.
  • Poche poitrine zippée & veste packable : La Bonatti WP W est équipée d’une unique poche située sur la poitrine, côté gauche. Cette poche zippée, bien placée et sécurisée, permet d’emporter quelques petits objets indispensables : clés, gel énergétique, smartphone compact (un téléphone de grande taille pourra tenir mais ce sera juste). C’est aussi dans cette poche que la veste peut se replier sur elle-même pour le rangement. En effet, la Bonatti WP est compressible : on la plie et la glisse entièrement dans sa poche interne, transformant la veste en un petit paquet de la taille d’un gros verre. Vous pouvez ainsi la transporter facilement, que ce soit à la main, à la ceinture ou au fond d’un sac de trail. Peu de vestes de running imperméables offrent une telle compacité !
  • Détails pratiques : On retrouve plusieurs petites touches bien pensées. Un bouton-pression interne au niveau du torse (la fameuse aération intelligente) permet de maintenir la veste entrouverte sans qu’elle ne batte, pour augmenter la ventilation en courant. Des empiècements de ventilation discrets sont placés dans le dos, améliorant la circulation de l’air et l’évacuation de l’humidité quand vous “chauffez” en montée. La veste intègre également des éléments réfléchissants (logos ou bandes réfléchissantes) à l’avant et à l’arrière, ce qui renforce votre visibilité lors de vos runs nocturnes ou par faible luminosité. Enfin, notons que la Bonatti WP peut se porter par-dessus un petit sac d’hydratation : son dos légèrement ample et son tissu stretch permettent de l’enfiler sur une veste + un sac trail de quelques litres en cas d’averse soudaine, sans risquer de la déchirer (pour un sac volumineux de +12L, il vaut mieux opter pour la version Bonatti Trail encore plus ample, mais sur un gilet d’hydratation standard 5-8L ça passe).

En somme, la Salomon Bonatti WP Femme compile toutes les caractéristiques essentielles d’une veste de running imperméable haut de gamme : protection 100% contre la pluie et le vent, légèreté record, respirabilité correcte optimisée par des aérations, capuche couvrante, et portabilité maximale grâce à sa poche de rangement. Voyons désormais ce que cela donne en pratique et quels avantages/inconvénients en ressortent.

Points forts et points faibles de la Salomon Bonatti WP 2025

Avant de passer à l’essai terrain, résumons les atouts et limites de cette veste de pluie trail running :

✅ Points forts

  • Imperméabilité efficace : Résiste aux averses soutenues et aux orages modérés sans faillir. La pluie perle sur la surface (traitement déperlant) et la membrane 10K garde l’intérieur au sec tant que la pluie n’est pas diluvienne sur de très longues heures. 💦
  • Coupe-vent & protection climatique : Bloque parfaitement le vent frais en haut des crêtes ou lors des sorties venteuses. Vous êtes isolée du froid extérieur, ce qui évite le coup de froid en cas de météo changeante. 🌬️
  • Ultra-légère et compacte : Environ 150 g seulement, elle se fait oublier une fois enfilée. Pliée dans sa poche, elle prend un minimum de place dans votre sac ou même attachée à la ceinture. Idéale en veste d’appoint qu’on emmène au cas où sans s’alourdir. 🎒
  • Confort en mouvement : Tissu stretch et coupe ergonomique offrent une grande liberté de mouvement. La veste suit vos bras dans la foulée sans restriction, même en courant vite ou en grimpant des sentiers techniques. Aucune sensation de tiraillement, on peut la porter pendant des heures. 🏃‍♀️
  • Aérations bien pensées : Le bouton d’aération à l’avant pour courir zip ouvert est un vrai plus pour ventiler sans enlever la veste. Les ouvertures dans le dos améliorent la respirabilité globale. On évite ainsi l’effet sauna tant que l’effort n’est pas maximal. 😉
  • Capuche ajustée et protectrice : La capuche fixe s’adapte bien à la tête grâce à son contour élastique. Elle reste stable en courant et protège le visage de la pluie. Utile aussi pour se couper du vent froid. Pas de cordon à gérer, on la déploie ou range en un geste. 🧢
  • Poche poitrine pratique : Permet d’emporter l’essentiel (clés, téléphone, barres) à portée de main, sans sac. De plus, la veste peut se compresser dans cette même poche, un détail très pratique pour le transport. 📦
  • Qualité et durabilité : Finitions soignées, zip étanche robuste, tissu ripstop de qualité… La Bonatti WP est faite pour durer plusieurs saisons de running et trail. Salomon a une réputation solide, et ce modèle ne fait pas exception si on en prend soin. 👍
  • Polyvalence : Convient aussi bien au trail en montagne qu’au running sur route ou aux randonnées légères. Elle peut servir de coupe-vent léger par temps frais, même hors pluie. C’est un équipement 4 saisons (été orageux, demi-saison pluvieuse, hiver venté sur couche isolante…). 🌦️
  • Esthétique et coloris : Disponible en plusieurs coloris modernes (noir classique, vives ou pastels selon la collection 2025, ex: bleu “Rainy Day”, gris “Blue Granite”, etc.), elle allie performance et look sobre. On peut tout à fait la porter en ville après un run sans ressembler à un sac plastic ! 🎨

❌ Points faibles

  • Respirabilité limitée en intensité : Comme beaucoup de vestes imperméables légères (10K MVTR), la Bonatti WP montre ses limites en effort très intense ou par temps doux/humide. En côte ou sur fractionné sous la pluie, on finit par avoir de la moiteur à l’intérieur. La ventilation dorsale et le bouton d’aération soulagent un peu, mais ne font pas de miracles si vous “cuisinez” sous la veste. En clair, on transpire dedans lors d’efforts soutenus (mieux vaut adapter le rythme ou l’ouvrir). 💦😅
  • Ajustements minimalistes : L’absence de cordon de serrage à la taille et sur la capuche peut poser problème dans certaines conditions. En cas de vent fort, la base de la veste peut flotter légèrement et laisser s’infiltrer de l’air frais (ou quelques gouttes si pluie + vent de côté). De même, la capuche non ajustable a tendance à bouger dans les rafales et ne tourne pas toujours parfaitement avec la tête, pouvant gêner la vision latérale. Ce sont des compromis pour gagner du poids, mais à savoir. 🌪️
  • Pas de poches pour les mains : Hormis la poche poitrine, aucune poche latérale pour réchauffer vos mains ou stocker plus d’affaires. Il faudra vous passer de poches repose-mains. La logique est d’être minimaliste, mais certaines concurrentes offrent de petites poches supplémentaires. Si vous aimez emmener gants, bonnet ou autres accessoires, il faudra un sac banane ou ceinture en plus. 🧤
  • Coupe un peu ample (fit “boxy”) : Suivant votre morphologie, la coupe peut sembler un peu large au niveau du buste. Sur les gabarits très minces, il y aura un peu d’aisance en trop, la veste ne colle pas complètement. Cela peut se ressentir esthétiquement (un look moins “fit”) et provoquer quelques frottements au vent. Ce n’est pas dramatique, mais les habituées des coupes très ajustées pourraient trouver la Bonatti WP moins cintrée que d’autres modèles running. 👕
  • Cagoule sans visière rigide : La capuche n’a pas de visière renforcée, uniquement le bord élastique. Sous forte pluie, cela protège moins le visage qu’un bon rabat. Quelques gouttes peuvent atteindre le front ou les yeux selon l’orientation de la pluie. Un petit rebord structuré aurait été un plus pour dévier l’eau loin du visage. 🌧️👀
  • Fragilité relative : Si le ripstop améliore la résistance, cela reste une veste ultra-légère de trail. Le tissu fin nécessite des précautions : évitez les accrochages aux branches ou rochers, et attention aux frottements intenses d’un sac à dos lourd sur de longues distances (risque d’usure aux épaules). Ce n’est pas une veste pour aller faire de l’alpinisme ou du gros trek chargé ; pour ça, il existe des modèles plus robustes (mais plus lourds). 🪡
  • Prix premium : Positionnée aux alentours de 150 à 170 €, la Bonatti WP 2025 représente un investissement conséquent. On trouve des vestes imperméables moins chères (ex: modèles Décathlon/Evadict ou entrée de gamme d’autres marques), même si elles seront souvent plus lourdes ou moins respirantes. Le tarif Salomon s’explique par la qualité et la technicité, mais cela reste un budget qui peut freiner certaines coureuses occasionnelles. €€€
  • Usage spécifique : Très typée trail running, elle n’est pas doublée ni vraiment utilisable au quotidien comme une parka urbaine. Elle manque de poches, de style streetwear ou de polyvalence “lifestyle”. En clair, c’est une veste de sport technique, pas un coupe-vent de mode. Ce n’est pas réellement un défaut pour un usage sportif, mais il faut le savoir si vous comptiez la recycler en veste de tous les jours. 👟

En résumé, les points forts l’emportent largement si votre objectif est de courir par tous les temps avec un minimum de gêne. La Salomon Bonatti WP remplit sa mission de protection et de légèreté, au prix de quelques concessions sur la respirabilité et les ajustements. Qu’en est-il sur le terrain lors d’un test en conditions réelles ? C’est ce que nous allons voir dans la section suivante.

Mon avis personnel après test de la Bonatti WP (2025)

(Cet avis est basé sur plusieurs sorties running et trail effectuées avec la veste Bonatti WP nouvelle version, dans diverses conditions météorologiques en automne.)

Dès la première prise en main, j’ai été impressionnée par le faible poids et l’encombrement de cette veste. Elle se roule si facilement dans sa poche que j’ai pu la glisser dans ma ceinture de running sans aucune gêne. En la dépliant lors d’une averse soudaine, j’ai apprécié la rapidité avec laquelle on l’enfile : le zip monte aisément, la matière est souple, et hop me voilà protégée en quelques secondes.

Confort et coupe : Sur le dos, la Bonatti WP se fait effectivement oublier. La sensation est proche de porter un simple coupe-vent, en plus doux. La doublure 2.5 couches a un toucher légèrement plastifié à l’intérieur (typique de ce type de membrane), mais ça ne m’a pas dérangé pendant la course, d’autant que je portais un t-shirt manches longues en dessous qui faisait barrière. La coupe féminine m’a semblé bien ajustée au niveau des épaules et de la poitrine – je n’ai pas eu de flottement excessif, la taille était correcte. En courant, aucun bruit agaçant de frottement n’a été à signaler : la veste ne fait pas trop de “bruit de sac plastique”, ce qui est agréable pour rester concentrée sur ses sensations.

Imperméabilité testée : J’ai pu tester la veste sous une pluie battante lors d’une sortie de 1h30 sur chemins détrempés. Verdict : impeccable, aucune infiltration notable. La capuche tient bien en place, j’ai serré le cordon de ma casquette en dessous et ça a aidé à la stabiliser. Mes épaules et mes bras sont restés bien au sec, même sous l’averse intense. Seules les manches au niveau des poignets étaient un peu humides, sans doute par capillarité avec mes mains mouillées, mais rien de méchant. Franchement, pour une si petite veste, la protection est bluffante. On sent que Salomon maîtrise le sujet de l’imperméable de trail. À la fin de la sortie, j’ai retrouvé l’intérieur de la veste sec, sauf un peu d’humidité condensée là où mon sac banane était appuyé contre le dos (zone moins ventilée). En conditions vraiment extrêmes (pluie torrentielle continue pendant des heures), j’imagine que la limite finirait par être atteinte comme toute veste légère, mais sur la durée raisonnable d’un entraînement ou d’une épreuve type trail de quelques heures, elle fait le job haut la main.

Respirabilité en action : Lors d’un autre test, j’ai porté la Bonatti WP sur un trail vallonné par météo changeante (averses éparses et éclaircies). Montées soutenues, descentes rapides – de quoi bien voir comment la veste gérait la transpiration. En montée, évidemment on transpire, et j’ai senti la chaleur grimper à l’intérieur. Après 15 minutes d’effort continu en côte, mes avant-bras étaient moites à l’intérieur de la veste et j’ai dû ouvrir légèrement le zip. Le fameux bouton pression de ventilation a été mon meilleur allié : j’ai pu courir zip ouvert sur 10 cm sans que la veste ne batte au vent, et ça apporte tout de suite un bol d’air frais sur le torse, vraiment appréciable. Les aérations dorsales ont aussi semblé aider car je n’ai pas eu le dos trempé de sueur – on sent un petit courant d’air quand on redescend ou qu’il y a du vent, qui sèche partiellement l’intérieur. Bien sûr, en montée très raide j’ai quand même fini humide de transpiration (c’est inévitable avec une membrane), mais j’ai connu bien pire avec d’autres vestes. Disons que pour un effort modéré à soutenu, la respirabilité est suffisante, et on peut gérer en jouant avec le zip et le rythme. Pour un sprint ou fractionné sous la pluie par temps doux, vous finirez mouillé de l’intérieur, c’est clair – mais ce n’est pas une veste miracle non plus, il faut l’accepter ou préférer un simple coupe-vent déperlant dans ces cas-là.

Capuche et ergonomie : J’ai beaucoup aimé la capuche élastique. Elle s’enfile en un geste et épouse bien la tête. Pendant un passage venté sur une crête, j’ai ressenti qu’elle bougeait un peu, mais jamais au point de s’envoler ou de me découvrir. Le champ de vision latéral est légèrement réduit quand je tournais la tête (la capuche ne suivant pas complètement), mais en courant tout droit aucun souci, la vision frontale reste dégagée et la capuche ne tombe pas sur les yeux. En descente technique, j’ai pu l’enlever d’une main et la faire reposer dans mon cou rapidement quand la pluie s’est calmée, sans m’arrêter – la maniabilité est top. Les poignets auraient pu être un poil plus serrés à mon goût (j’ai des poignets fins), mais l’avantage c’est qu’ils ne compressent pas si on a une montre GPS volumineuse ou si on veut remonter un peu les manches pour aérer.

Utilité et performance globales : Après plusieurs utilisations, je suis conquise par la polyvalence de cette veste. Elle est devenue mon indispensable dès que la météo est incertaine. Je la prends à chaque sortie longue en montagne – elle m’a déjà sauvé la mise lors d’un orage imprévu où je suis restée bien au chaud dessous pendant que d’autres coureuses grelottaient sous la pluie. Sur route, je l’utilise aussi lors de mes footings pluvieux : même en ville, c’est appréciable de rentrer à la maison sans être complètement trempée. Sa légèreté fait qu’on oublie vite qu’on la porte, pas d’effet “k-way” handicapant. J’ai également remarqué qu’elle coupe bien le vent froid en début de séance : je la mets parfois juste pour l’échauffement quand il fait frais le matin, puis je la range dans ma ceinture une fois réchauffée, c’est parfait. En termes de robustesse, jusqu’ici aucune trace d’usure, les coutures tiennent bon, et le tissu n’a pas de griffure malgré un frottement régulier de ma ceinture et quelques passages dans des branchages. Bien sûr j’évite de la frotter à la roche ou de la porter avec un gros sac pour ne pas tenter le diable. À noter : je l’ai lavée une fois en machine programme synthétique 30° sans adoucissant, et elle est ressortie impeccable, le traitement déperlant semble toujours efficace (pensez à réactiver le déperlant au sèche-linge doux ou avec un spray spécifique au bout de quelques mois d’utilisation intense).

Bilan personnel : La Salomon Bonatti WP Femme version 2025 a su me convaincre. ✔️ Confort, ✔️ légèreté, ✔️ efficacité sous la pluie – elle coche quasiment toutes les cases de la veste de running idéale pour la pluie et le vent. On pourra chipoter sur la respirabilité en mode “compétition”, mais c’est un compromis logique pour avoir une vraie imperméabilité. Pour mes entraînements et mes trails, elle a parfaitement rempli son rôle jusqu’à présent. J’apprécie particulièrement la tranquillité d’esprit qu’elle procure : je pars courir sans me soucier du ciel noir à l’horizon, je sais que j’ai de quoi me couvrir s’il pleut. Et même quand il ne pleut pas, je ne regrette pas de l’avoir prise car son poids est négligeable. En un mot, je recommande chaudement la Bonatti WP à toute coureuse qui cherche une protection fiable et légère contre les intempéries. C’est un investissement que je ne regrette pas, tant elle améliore le confort de mes sorties pluvieuses. 🌟

À qui s’adresse cette veste ? (Profil de coureuse et conditions idéales)

Quel type de coureuse tirera le meilleur parti de la Salomon Bonatti WP ? Voici quelques éléments de réponse pour savoir si ce modèle correspond à vos besoins :

  • Traileuses et ultra-traileuses : Clairement conçue à l’origine pour le trail running en montagne, la Bonatti WP répond aux exigences des épreuves nature. Si vous participez à des trails où une veste imperméable avec capuche est obligatoire (ex : ultra-trails, courses type UTMB, Templiers, etc.), ce modèle est parfaitement homologué (imperméabilité 10k Schmerber minimale ok). Elle saura vous accompagner sur les ultras grâce à sa légèreté (un atout quand on doit porter son équipement des heures durant) et sa capacité à couvrir un sac trail de petit volume. Les coureuses d’ultra apprécieront d’avoir une protection fiable en montagne sans exploser le poids du sac.
  • Coureuses de trail loisirs : Même sans viser l’ultra, si vous adorez sillonner les sentiers côtiers, forestiers ou alpins à la moindre occasion, cette veste vous assurera des sorties réussies malgré la pluie ou le vent. Pour les entraînements longs en nature, les reconnaissances de parcours, les randonnées rapides (fast-hiking), elle offre une sécurité bienvenue en cas de météo changeante en altitude ou à l’écart de la civilisation. Toute traileuse régulière y trouvera son compte pour rester au sec et éviter l’hypothermie en montagne.
  • Coureuses sur route engagées : Vous préparez un marathon de printemps ou d’automne ? Vous aimez courir tôt le matin ou par météo capricieuse ? La Bonatti WP peut aussi convenir aux runners sur route qui ne veulent pas interrompre leur entraînement pour quelques gouttes. Elle vous gardera au chaud et au sec lors de vos footings pluvieux, sorties longues ventées le long du fleuve, ou séances en hiver sous le grésil. Attention toutefois, en ville ou sur route on court souvent plus vite qu’en trail, donc on peut vite avoir chaud dans une telle veste si la pluie s’arrête. Elle s’adresse plutôt aux coureuses qui maintiennent un rythme modéré sous la pluie, ou qui font de l’endurance fondamentale : en fractionné route sous la pluie, on peut lui préférer une veste plus aérée (ou aucune si la pluie ne gêne pas).
  • Amatrices de plein air polyvalentes : Si vous cherchez une veste multisport pour la rando légère, le VTT occasionnel ou toutes sorties actives, la Bonatti WP peut jouer ce rôle en dépannage. Elle excelle en course, mais peut tout à fait servir lors d’une balade à vélo sous la pluie ou d’une rando journalière. Son look passe-partout permet de l’utiliser en voyage, en camping, etc. Cependant, pour un usage purement randonnée sur plusieurs jours ou alpinisme, on lui préférera une veste plus robuste (membrane Gore-Tex 3 couches par ex). Disons que pour de la polyvalence sport outdoor modéré, elle fait très bien l’affaire.
  • Toutes celles qui veulent du léger/performance : Au-delà du type de course, c’est une veste pour celles qui privilégient la légèreté, la performance et l’encombrement minimal. Si vous êtes du genre minimaliste dans votre équipement, que vous voulez un produit pointu qui répond aux besoins spécifiques du running/trail, la Bonatti WP correspondra à vos valeurs. En revanche, si vous cherchez une veste plus “confort” pour usage détente, peut-être qu’un modèle moins extrême (un peu plus lourd mais plus polyvalent au quotidien) serait plus approprié.

Conditions climatiques recommandées : La Salomon Bonatti WP donne le meilleur d’elle-même dans les situations suivantes :

  • Pluie fine, pluie modérée, averse intense de courte/moyenne durée. ✅
  • Temps venteux, rafales froides en altitude ou bord de mer. ✅
  • Froid sec modéré (en couche coupe-vent sur un maillot chaud). ✅
  • Conditions humides entre 0°C et 15°C environ, où l’on a besoin de protection mais pas d’une doudoune (au-delà de 15°C, on peut vite avoir chaud en courant avec, sauf pluie torrentielle où elle s’impose quand même).

En revanche, elle est moins à l’aise (ou du moins pas optimale) pour :

  • Pluie diluvienne continue pendant des heures (ça tiendra un temps mais vous finirez par atteindre la saturation, et l’humidité intérieure peut augmenter – dans ce cas extrême, seules les vestes hardshell plus lourdes ou un poncho font vraiment mieux). ⛔️
  • Températures chaudes > 20°C avec averses tropicales : on suffoque vite dessous en courant par forte chaleur humide, même si elle protège de la pluie. Dans ces cas, courir sous la pluie légère sans veste peut être préférable, ou s’équiper d’un simple gilet déperlant. ⛔️
  • Grand froid < -5°C : la veste n’est pas isolée du tout. Elle protège du vent, mais il faudra multiplier les couches en dessous. Ce n’est pas une veste d’hiver statique, elle est pensée pour être portée en activité. Par grand froid, on l’utilisera par-dessus une polaire épaisse lors de l’effort, mais ce n’est pas une doudoune. ❄️

En résumé, la Salomon Bonatti WP Femme est destinée aux coureuses assidues, amoureuses de trail ou de running, qui refusent de voir leurs entraînements et compétitions perturbés par la pluie ou le vent. Que vous prépariez un ultra exigeant ou que vous sortiez courir “tout simplement” malgré la météo, elle vous correspond si vous cherchez fiabilité et légèreté. Pour les joggings occasionnels par beau temps, elle serait clairement surdimensionnée – mais si vous lisez cet article, c’est probablement que vous envisagez de braver les éléments, et dans ce rôle elle excelle !

Conclusion : Faut-il acheter la Salomon Bonatti WP 2025 ? (+ alternatives intéressantes)

En conclusion, la veste Salomon Bonatti WP Femme (2025) s’impose comme un must-have du running trail par temps pluvieux. Elle a brillamment réussi notre test en offrant une protection exemplaire sous la pluie, une grande légèreté sur les épaules, et des fonctionnalités bien pensées pour les coureuses exigeantes. Son confort en mouvement et sa compacité en font une alliée de choix pour toutes vos sorties incertaines. Certes, elle présente quelques limites (respirabilité perfectible en intense, ajustements minimalistes), mais aucun deal-breaker si votre priorité est de rester au sec en courant.

➡️ Faut-il craquer ? Si vous êtes une passionnée de course à pied ou de trail qui court régulièrement par tous les temps, oui, sans hésiter. La Bonatti WP 2025 justifie son prix par sa performance et sa durabilité. Vous gagnerez en sérénité à chaque sortie : fini le ciel menaçant qui vous fait hésiter à partir courir ! Pour les compétitions nature, elle coche toutes les cases de l’équipement obligatoire tout en vous donnant un avantage de poids.

En revanche, si vous courez très occasionnellement sous la pluie ou que votre budget est serré, vous pourriez regarder du côté des alternatives moins coûteuses. Il existe d’autres vestes de running imperméables sur le marché, certaines plus spécialisées, d’autres plus polyvalentes. Voici quelques modèles alternatifs qui valent le coup d’œil, en fonction de vos besoins et budget :

  • Evadict Trail Rain Jacket (Kalenji by Décathlon) – Une veste imperméable pour le trail à prix imbattable (~70€). Imperméabilité certifiée 10,000 Schmerber, environ 200g, compacte avec poche de rangement. Moins respirante et moins durable que la Salomon, mais un excellent choix pour les budgets limités ou un usage occasionnel.
  • The North Face Flight Series Futurelight – Une veste de trail haut de gamme utilisant la membrane Futurelight très respirante. Poids léger (~180g), coupe ajustée, excellente respirabilité et bonne imperméabilité. Prix élevé (~250€) proche de Salomon, mais intéressante pour celles qui veulent une alternative avec une technologie membrane différente.
  • RaidLight Ultralight MP+ – Concurrente française, cette veste utilise la membrane MP+ (15K/15K) avec un poids plume autour de 150g. Très orientée performance trail, elle offre une bonne respirabilité et un design minimaliste. Tarifs généralement un peu inférieurs à Salomon.
  • Gore Wear R7 Shakedry Trail – Si la respirabilité est votre critère n°1, difficile de battre une veste en Gore-Tex Shakedry. Ce modèle Gore Wear (existe en version femme) est ultra-respirant et imperméable sans traitement déperlant (la membrane externe ne s’engorge pas). Poids autour de 120g seulement. En contrepartie, la durabilité est moindre (tissu plus fragile) et le prix stratosphérique (~300€). Une alternative pour les compétitrices qui veulent ce qui se fait de plus respirant.
  • Compressport Hurricane Waterproof 10/10 – Une autre option trail running populaire : ~130g, 10K/10K, très compactable. Capuche ajustée, design orienté compétition. Prix similaire à la Bonatti WP. Compressport propose aussi une version 20/20 plus technique pour plus cher.
  • Salomon Bonatti Trail WP – Enfin, restons chez Salomon : la Bonatti Trail (mixte homme/femme) est une variante plus récente, positionnée juste au-dessus de la Bonatti WP. Elle offre une imperméabilité et respirabilité supérieures (20K/20K) grâce au tissu Pertex Shield, avec un poids contenu (~180g femme). Elle intègre en plus des caractéristiques comme une capuche un peu plus couvrante et un dos plus ample pour sac, mais coûte plus cher (~250€). Si vous adorez Salomon et voulez encore plus de performances pour l’ultra, c’est l’alternative interne logique – sinon, la Bonatti WP standard reste d’un rapport qualité-prix plus doux.

En définitive, la Salomon Bonatti WP Femme 2025 tient son rang de référence des vestes de running imperméables. 👍 Elle conviendra à la grande majorité des coureuses cherchant à s’équiper sérieusement contre la pluie, sans compromis sur la légèreté. Son succès depuis des années dans la communauté trail running n’est pas usurpé : c’est une valeur sûre, éprouvée et améliorée au fil du temps.

Pour ma part, après ce test concluant, je l’ai adoptée et je ne pars plus sur un trail sans la glisser dans mon sac. Si vous décidez de l’acquérir, il y a fort à parier qu’elle deviendra vite un élément indispensable de votre panoplie de runneuse tout-terrain. Alors, prêtes à affronter la prochaine averse avec le sourire ? 🌈👟