La Adidas Adizero Boston 12 marque le retour en force d’une gamme historique axée sur la vitesse et la performance. Historiquement, la série Boston symbolise la légèreté et le dynamisme chez Adidas, souvent plébiscitée par les coureurs en quête de rapidité. Avec cette 12ème version, Adidas a largement revu sa copie par rapport aux itérations 10 et 11, qui avaient surpris par leur changement d’ADN. La Boston 12 s’inspire des modèles de compétition de la marque (comme l’Adizero Adios Pro) pour proposer une chaussure d’entraînement maximaliste conçue pour les coureurs ambitieux. En clair, c’est un modèle d’entraînement quotidien orienté performance, qui vise à apporter des sensations de jour de course à vos sorties rapides et longues distances à l’entraînement, sans pour autant sacrifier la durabilité nécessaire au quotidien.
L’objectif de la Boston 12 est donc de combiner le meilleur des deux mondes : offrir l’amorti protecteur et la robustesse d’une chaussure d’entraînement, tout en procurant la réactivité et la rigidité d’un modèle de compétition. Voyons comment elle se positionne sur le marché des chaussures “super trainers” (ces chaussures hybrides entre l’entraînement et la compétition), et si elle tient ses promesses face à la concurrence féroce des autres marques.
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Caractéristiques techniques
- Amorti (semelle intermédiaire) : Empilement de deux mousses sur toute la longueur. On retrouve en couche supérieure la mousse Lightstrike Pro, haut de gamme et légère, notamment sous l’avant-pied pour un maximum de dynamisme. En dessous, sur la partie inférieure (surtout au talon), Adidas intègre la nouvelle Lightstrike 2.0 (EVA) plus dense. Entre ces deux couches sont insérées les EnergyRods 2.0 en fibre de verre (tiges à l’avant-pied) qui imitent l’effet d’une plaque carbone en rigidifiant la semelle pour limiter la déperdition d’énergie et améliorer la propulsion. L’amorti est donc généreux en épaisseur, mais le ressenti reste relativement ferme et orienté performance, avec un retour d’énergie notable plutôt qu’un moelleux enveloppant.
- Drop : Environ 6,5 mm (hauteur de semelle ~37 mm au talon, ~30,5 mm à l’avant-pied). Ce drop assez faible tranche avec les chaussures d’entraînement classiques à 8-10 mm. Il favorise une foulée plus médio-pied/avant-pied et une position plus naturelle, tout en restant accessible (on n’est pas sur du zéro drop non plus). Les coureurs attaquant du talon pourront s’y adapter après quelques sorties, tandis que ceux qui ont une foulée médio-pied apprécieront la proximité du sol et la transition plus fluide vers l’avant.
- Poids : Environ 260 g en pointure 42 homme (9 US). C’est un poids relativement léger compte tenu de la semelle épaisse et des technologies embarquées. La Boston 12 a perdu quelques grammes par rapport à la Boston 11, ce qui la rend plus compétitive. À titre de comparaison, elle se situe dans la même tranche que d’autres chaussures d’entraînement rapides (Nike Zoom Fly, Saucony Endorphin Speed…) qui oscillent entre 230 g et 280 g. On n’est pas au niveau d’une racer ultra-légère, mais pour un modèle polyvalent et durable, le poids est très correct et se fait peu sentir une fois en mouvement.
- Empeigne (tige) : Tige en mesh technique ultra fin et respirant, fabriquée en partie avec des matériaux recyclés. Adidas a opté pour une empeigne minimaliste pour réduire le poids : peu de rembourrage, pas de chausson intérieur extensible (la languette est fine et non-goussetée), et des renforts structurels très discrets. Le fit est performant et assez ajusté : l’avant-pied offre un volume moyen (légèrement plus large que sur les versions précédentes), mais le mesh reste rigide au toucher au départ. Cela assure un bon maintien du pied à vitesse élevée, mais peut nuire un peu au confort pur pour les sorties très longues ou à faible allure. Le contrefort de talon est présent mais modérément rigide, avec juste ce qu’il faut de mousse sur le col pour le confort. Globalement, l’empeigne de la Boston 12 privilégie le maintien et la légèreté sur le confort feutré.
- Semelle extérieure : Caoutchouc Continental™ sur quasiment toute la surface au sol. La partie avant-pied est intégralement couverte d’un revêtement en gomme robuste, tandis qu’au talon deux larges bandes de caoutchouc protègent les zones d’impact principal. Ce choix garantit une adhérence excellente sur route, y compris sur bitume mouillé – la réputation du caoutchouc Continental n’est plus à faire. Malgré la couverture généreuse, la semelle extérieure reste relativement fine pour contenir le poids. Les retours d’utilisation indiquent une durabilité exemplaire : après des dizaines de kilomètres, l’usure est minime, promettant une longue vie à la chaussure bien au-delà des 500 km. On notera que quelques découpes dans la mousse exposent les EnergyRods et allègent l’ensemble, sans compromettre la protection.
- Forme et géométrie : La Boston 12 présente une forme à profil rocker modéré (courbure de la semelle) qui facilite le déroulé vers l’avant. La plateforme est élargie à l’avant-pied, offrant une base stable lors de l’attaque et de la poussée, ce qui aide à compenser la hauteur de semelle importante. L’ensemble de la géométrie vise à trouver un équilibre entre stabilité et dynamisme : la rigidité ajoutée par les EnergyRods procure une propulsion franche à chaque foulée rapide, tandis que la semelle épaisse et large évite l’effet « banc de mousse instable » souvent reproché aux chaussures maximalistes. Le résultat est une chaussure qui encourage une foulée efficace (on sent bien le basculement vers l’avant-pied), tout en gardant le coureur en confiance dans les changements de direction ou sur terrain plat.
- Usage recommandé : Entraînements intensifs et longues distances rythmées. La Adizero Boston 12 est idéale pour les séances de fractionné long, les tempo runs et les sorties longues à allure marathon. Elle excelle lorsqu’il s’agit de maintenir des allures rapides de façon prolongée, en offrant suffisamment de protection pour encaisser les kilomètres à cadence soutenue. C’est une chaussure neutre (pas de correction pronateur), convenant aux coureurs à foulée universelle – y compris ceux ayant une légère pronation, grâce à la stabilité de la plateforme. Après un petit temps de rodage, elle peut même servir en compétition sur semi-marathon ou 10 km pour ceux qui préfèrent un peu plus de structure qu’une pure racer. En revanche, pour les footings de récupération très lents ou les coureurs cherchant un moelleux maximal type “chausson”, la Boston 12 ne sera pas la plus adaptée en raison de son amorti ferme. Elle s’adresse avant tout à des coureurs motivés qui veulent intégrer un modèle performant dans leur rotation pour progresser en vitesse et en endurance.
Ces caractéristiques techniques indiquent que la Boston 12 mise sur un amorti ferme et dynamique (drop ~6,5 mm, double mousse Lightstrike) hérité des chaussures de compétition, tout en offrant la protection d’une semelle épaisse adaptée aux longues sorties. Son poids reste contenu pour une chaussure avec autant de technologie, et la conception d’ensemble inspire confiance pour un usage intensif. Vous pouvez la retrouver chez les revendeurs officiels Adidas et sur i-Run en ligne. Voyons maintenant ce que cela donne concrètement une fois la paire aux pieds, sur le terrain.
Expérience d’utilisation
Dès les premières foulées, la Adidas Boston 12 donne le ton : le ressenti est plus solide et ferme que celui d’une chaussure d’entraînement classique. Ayant connu les anciens modèles Boston plus « minimalistes » (avant la version 10), on sent clairement que cette 12ème édition s’inscrit dans la lignée des chaussures à plaque modernes. À l’enfilage, la chaussure serre le pied de façon sportive : le coup de pied est bien maintenu par le laçage précis (les lacets plats doivent être bien serrés pour éviter tout glissement, la languette fine restant bien en place). Le chaussant demande parfois de délacer un peu plus que d’habitude pour y entrer, mais une fois le pied calé au fond, le maintien du talon est rassurant. Pas de point de pression particulier à signaler, si ce n’est le mesh de l’empeigne qui est un peu rêche au début. Lors des tout premiers kilomètres, j’ai trouvé l’avant-pied assez rigide en flexion et l’amorti global plutôt ferme sous la voûte plantaire. N’ayant pas un amorti moelleux type mousse TPU/PEBA, la Boston 12 peut dérouter lors d’un footing calme : on ressent nettement la route sous le pied malgré la hauteur, avec peu d’effet trampoline. Cependant, cette fermeté initiale s’accompagne d’une sensation de stabilité et de contrôle très agréable dès qu’on accélère un peu le rythme.
Après une vingtaine de kilomètres d’adaptation (rodage), j’ai perçu une légère évolution du comportement de la semelle. La mousse semble gagner en souplesse sur l’avant, ou peut-être me suis-je simplement habitué à son toucher. Quoi qu’il en soit, en montant en intensité, la Boston 12 révèle tout son potentiel. Sur des fractions à allure tempo ou des intervalles à allure seuil, la chaussure se transforme en véritable partenaire de vitesse. La combinaison Lightstrike Pro + EnergyRods joue alors son rôle à plein régime : à chaque poussée, on sent un retour d’énergie franc et une rigidité sous les métas qui propulse vers l’avant. Le déroulé de la foulée devient plus fluide à vive allure, grâce au rocker qui guide bien le mouvement du talon vers les orteils. Sur piste ou route, maintenir un rythme soutenu avec la Boston 12 est un vrai plaisir car elle donne l’impression de ne pas gaspiller d’énergie : tout effort renvoyé dans la semelle sert à vous faire avancer, sans mollesse parasite.
Sur les sorties longues, la Boston 12 tient ses promesses de protection sans faillir, mais avec son caractère. J’ai emmené la chaussure sur des sorties allant jusqu’à 20-25 km à allure modérée et quelques portions plus rapides. Le bilan est positif : le pied reste bien en place et je n’ai pas souffert de fatigue excessive ni de douleurs musculaires inhabituelles, malgré l’amorti plus ferme qu’à mon habitude. La stabilité de la plateforme large se fait particulièrement apprécier au fil des kilomètres, car même quand la foulée fatigue, la chaussure pardonne les petites imprécisions : pas de chevilles qui chavirent grâce à la bonne tenue latérale. En revanche, il faut aimer sentir un peu le sol sur la durée – certains coureurs habitués aux semelles très douces pourraient trouver la Boston « dure » sur un marathon entier. Personnellement, j’ai trouvé qu’elle préservait bien mes jambes en restant stable et cohérente dans son amorti du début à la fin de la sortie. Pas d’effet spongieux qui s’effondre, l’amorti reste constant et efficace pour encaisser les chocs répétitifs.
Côté terrains, la Adizero Boston 12 est clairement taillée pour la route et les surfaces dures. Sur bitume propre, elle est dans son élément : l’adhérence est excellente, conférant une belle confiance même en appuyant sur les appuis. J’ai pu tester sur route mouillée après la pluie : aucun dérapage à signaler, la semelle Continental accroche le sol comme un pneu de voiture de sport. Sur des chemins gravel ou duveteux (parc, piste cyclable non asphaltée), elle se débrouille aussi étonnamment bien : la stabilité aide à rester en ligne, et la protection de la semelle filtre les petites caillasses. Cependant, dès que le terrain devient vraiment meuble ou technique, ses limites apparaissent – ce n’est pas une chaussure de trail. L’absence de crampons et la rigidité de l’ensemble la rendent peu à l’aise sur la boue ou les sentiers accidentés. Pour ma part, je l’ai cantonnée à la route et aux chemins propres, où elle excelle réellement.
En montée, la Boston 12 profite de sa légèreté relative et de sa rigidité pour bien performer. Dans les côtes, on apprécie le poids raisonnable qui permet de garder de la fréquence, et l’avant-pied rigide qui offre une plateforme solide pour pousser. Elle ne donne pas autant de rebond qu’une chaussure à mousse ultra-souple, mais sa traction et son maintien permettent de gravir sans s’épuiser inutilement. En descente, la haute semelle amortit correctement les impacts, même si le feeling global reste plus “solide” que moelleux. L’avantage, c’est que la stabilité empêche le pied de trop bouger : on se sent en sécurité en descente rapide, avec peu de risque de vriller une cheville. Attention simplement à bien serrer le laçage : lors de virages en épingle très serrés, j’ai ressenti un léger glissement du pied à l’intérieur (le mesh étant peu extensible), mais rien de gênant pour un usage normal route.
La Boston 12 s’adapte donc à différents rythmes, mais clairement elle invite à aller vite. Sur des footings lents en endurance fondamentale, elle reste utilisable mais on n’exploite pas ses qualités : on la trouve alors un peu rigide, et son amorti ferme ne procure pas ce petit confort moelleux qu’on aime parfois avoir en récupération. En revanche, dès qu’on passe en allure active, on sent la chaussure se réveiller et participer à l’effort. Pour un coureur qui alterne les allures, c’est un modèle intéressant : on peut tout à fait enchaîner un échauffement, une séance de qualité (fractionnés longs, tempo) et un retour au calme avec la même paire, sans avoir l’impression d’être contraint. Ce côté polyvalent sur les allures rapides fait de la Boston 12 un outil précieux pour qui prépare des compétitions et veut une chaussure capable de tout encaisser à l’entraînement. En compétition elle-même, je la réserverais plutôt à des 10 km ou semis courus à bon rythme, si on n’a pas de chaussure à plaque carbone sous la main – elle fera le job en apportant assurance et durabilité, au prix d’un dynamisme un peu moindre qu’un modèle carbone pur.
Points forts :
- Stabilité excellente malgré la hauteur de semelle (base large, pied bien verrouillé).
- Amorti performant sans effondrement, idéal pour les longues distances rythmées (pas de fatigue excessive).
- Grande réactivité à allure rapide : les EnergyRods et la mousse dense offrent un renvoi d’énergie efficace.
- Adhérence et durabilité de la semelle extérieure Continental, parfaites pour un usage intensif sur route.
- Poids raisonnable compte tenu de la construction, rendant la chaussure agile pour une “entraîneuse” robuste.
Points faibles :
- Amorti assez ferme qui peut déplaire aux amateurs de sensations moelleuses ou pour les footings de récupération.
- Empeigne un peu rigide et peu rembourrée : le confort du chausson est en retrait (surtout sur sorties très longues ou pieds sensibles).
- Moins explosive qu’une véritable racer en mousse PEBA ultra-légère : on sent le surplus de poids et de structure quand on sprinte à fond.
- Nécessite un temps de rodage pour s’assouplir et révéler son potentiel (les premières sorties peuvent sembler dures).
- Lassage fin à bien ajuster pour éviter tout desserrage en course (les lacets pourraient être plus épais pour un meilleur maintien).
Comparaisons et alternatives
Sur le segment des chaussures d’entraînement rapides et maximales, la Adidas Boston 12 se mesure à plusieurs concurrentes qui visent le même équilibre entre amorti et vitesse. Voici quelques alternatives notables à considérer :
- Nike Zoom Fly 6 : Positionnée comme la « petite sœur » d’entraînement des Vaporfly, la Zoom Fly 6 offre une configuration avec plaque carbone sur toute la longueur et mousse ZoomX associée à une couche de mousse plus ferme (SR-02). Par rapport à la Boston 12, la Zoom Fly propose un amorti un peu plus rebondissant à l’avant-pied grâce au ZoomX, mais son talon reste ferme également. Elle est légèrement plus légère aux pieds (~250 g) et procure une sensation de bascule marquée à chaque foulée. En revanche, la stabilité latérale de la Nike est un cran en dessous de celle de la Boston – la semelle de la Zoom Fly est un peu plus étroite et peut paraître moins sécurisante dans les virages. Niveau usage, les deux ciblent les entraînements soutenus ; la Zoom Fly séduira ceux qui veulent absolument une plaque carbone et un toe-off prononcé, tandis que la Boston 12 plaira aux coureurs cherchant plus de stabilité et de robustesse pour un kilométrage élevé.
- Saucony Endorphin Speed 3 : C’est l’une des références des chaussures d’entraînement dynamiques. L’Endorphin Speed 3 embarque une plaque en nylon (plus souple qu’une plaque carbone) et une mousse PWRRUN PB très légère et bondissante. Face à la Boston 12, elle joue la carte de la légèreté (environ 30-40 g de moins) et d’un amorti nettement plus souple sous le pied. La Saucony offre donc des sensations plus fun, avec un effet trampoline marqué et un très bon confort dès les allures lentes. En contrepartie, elle est moins stable en latéral et sa durabilité peut être un peu inférieure (mousse plus tendre, semelle extérieure plus fine). L’Endorphin Speed 3 conviendra parfaitement aux coureurs qui veulent une chaussure polyvalente du footing rapide à la compétition, avec un amorti moelleux et dynamique. La Boston 12, elle, se destine plutôt à ceux qui préfèrent une sensation de fermeté contrôlée et qui veulent enchaîner les séances de qualité sans trop user leur paire (robustesse supérieure). Les deux modèles peuvent être complémentaires dans une rotation, ou en concurrence directe si vous cherchez LA paire pour vos entraînements rapides.
- ASICS Magic Speed 3 : Chez ASICS, la Magic Speed 3 est l’équivalent d’une Boston orientée performance. Elle intègre une plaque en carbone sur toute la longueur et une semelle FlyteFoam Blast+ relativement ferme, avec un drop de 7 mm (similaire à la Boston). Ce modèle est plus léger (~230 g) et se rapproche encore plus d’une chaussure de compétition, quitte à sacrifier un peu de confort général. Par rapport à la Boston 12, la Magic Speed apparaît plus rigide encore et très axée sur la vitesse pure : excellente pour les fractionnés et courses jusqu’au semi, elle est moins agréable en sortie longue tranquille. La Boston 12 offre un compromis plus polyvalent (meilleur maintien du pied, amorti plus épais pour les longs runs). En somme, la Magic Speed 3 sera une alternative de choix pour les coureurs cherchant une sensation très proche d’une racer carbone à l’entraînement, tandis que la Boston 12 s’adresse à ceux qui veulent un entraîneur endurant capable d’encaisser beaucoup de kilomètres rapides.
Parmi les autres modèles concurrents, on pourrait citer également la Hoka Mach X (plaque Pebax, amorti Hoka moelleux, très bonne option pour l’entraînement tempo avec plus de douceur sous le pied) ou la New Balance FuelCell SuperComp Trainer v2 (énorme semelle à plaque carbone, ultra-coussinée et rebondissante, mais bien plus lourde). Chaque chaussure a sa philosophie, et la Boston 12 se place comme l’option à la fois robuste et dynamique du marché. Pour un tour d’horizon plus large des meilleures chaussures de running route actuelles, n’hésitez pas à consulter notre sélection dédiée. Découvrez notamment notre comparatif des modèles phares dans notre article référence sur les meilleures chaussures de running route, où la Boston 12 figure en bonne place.
Conclusion
En conclusion, la Adidas Adizero Boston 12 s’impose comme une réussite pour redonner ses lettres de noblesse à la gamme Boston. Adidas a su trouver un équilibre intéressant en conservant l’ADN performance de la série (foulée dynamique, ressenti ferme et précis) tout en améliorant certains points clés par rapport aux versions récentes : poids allégé, avant-pied un peu plus tolérant et amorti légèrement adouci après rodage. Ses points forts résident dans sa stabilité exemplaire pour une chaussure aussi haute, son dynamisme à l’entraînement intensif et sa durabilité qui en fait un investissement sûr pour accumuler les kilomètres rapides. On retrouve le plaisir d’une foulée rythmée et efficace, idéale pour travailler son allure de course à l’entraînement.
Du côté des points faibles, on pourra reprocher à la Boston 12 son manque de douceur pour les jours où l’on veut juste trottiner tranquillement – elle garde un caractère ferme qui peut ne pas convenir à tous, surtout aux coureurs légers ou novices qui cherchent du très confort. Ce n’est pas non plus la chaussure la plus ludique du marché : face à des modèles à mousse ultra-bouncy, elle semble moins fun, plus sérieuse dans les sensations. Enfin, son empeigne spartiate pourra diviser : parfaite pour la performance pure, mais un peu austère en termes de confort perçu.
Niveau gamme de prix, on est sur du milieu/haut de gamme (aux alentours de 160€ au prix catalogue). La Boston 12 cible donc un public de passionnés exigeants prêts à investir dans leur paire d’entraînement.
Pour quel type de coureur recommandons-nous la Boston 12 ? Principalement pour les coureurs à foulée universelle, de niveau intermédiaire à confirmé, qui souhaitent une chaussure d’entraînement orientée vers la performance et la vitesse. Si vous préparez un 10 km, un semi ou un marathon et que vous multipliez les séances de qualité (allures spécifiques, intervalles longs, sorties tempo), la Boston 12 sera une alliée de choix : elle supportera un gros volume d’entraînement tout en améliorant votre économie de course grâce à son dynamisme. Les coureurs plus lourds apprécieront aussi sa structure ferme qui évite l’écrasement, tandis que les habitués des plaques carbone y verront une excellente option d’entraînement pour ménager leurs chaussures de compétition. À l’inverse, si vous êtes un coureur débutant à la recherche d’une chaussure polyvalente pour tous vos footings, ou si vous privilégiez avant tout le confort moelleux lors de vos joggings tranquilles, il vaudra mieux vous orienter vers un modèle plus souple (une Pegasus, Nimbus, Triumph… par exemple) en complément.
En résumé, la Adidas Adizero Boston 12 est une entraîneuse de choc qui tient ses promesses pour les coureurs ambitieux. Elle redonne du pep’s à la gamme Boston en la hissant au niveau des standards 2025 : amorti épais mais réactif, technologies inspirées des élites, et fiabilité à toute épreuve. Sans être la plus flamboyante ou la plus légère du marché, elle excelle dans son rôle de chaussure d’entraînement rapide et endurante. Si vous cherchez à dynamiser vos entraînements sur route et à vous approcher des sensations de course tout en gardant une paire solide sous le pied, la Boston 12 mérite amplement sa place dans votre rotation. Adidas signe ici un modèle abouti qui prouve que la légendaire Boston a encore de beaux jours devant elle sur le macadam.
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